Poubelle que moi, tu meurs !
Datte: 04/08/2024,
Catégories:
fh,
inconnu,
sales,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... moins comment il s’appelle, marmonna Roseline.
La nuit est tombée, elle ferme soigneusement tous les volets et va chercher le fuyard.
— Vous allez commencer par aller sous la douche, parce que votre collègue s’est fait prendre dans le métro à cause de son odeur.
— Ah oui ? Pauvre garçon, enfin… un vrai truand, lui.
— Tenez, vous mettrez tous vos vêtements dans ce sac-poubelle. Et puis vous voyez la petite armoire de bois ? Vous trouverez dedans le matériel de mon père pour se raser, même son eau de Cologne. Je vais essayer de vous trouver des habits.
— Mille mercis, Madame.
C’est étrange d’ouvrir à nouveau cette chambre des parents, autrement que pour y faire du ménage. Roseline prépare le lit, entendant couler la douche ainsi que quelques grognements de satisfaction de son hôte. Il lui faut bien une demi-heure avant de ressortir avec son sac poubelle, totalement nu. Ah, Roseline ne l’avait pas anticipé.
— Posez-ça là, je vais le sortir tout à l’heure, ordonne-t-elle en rougissant et en détournant les yeux..
— Faudrait pas le mettre aux poubelles, ce serait vite repéré…
— Vous me prenez pour une cruche ? Bien sûr que non, je ne cherche pas d’ennuis. Demain je ferai brûler des herbes et des déchets, ça passera avec. Allez, venez voir, ordonne-t-elle encore le regard toujours détourné. Y a pas trop le choix. Mon père ne portait que des slips kangourous, il disait que c’était les plus pratiques. Donc c’est slip kangourou.
— C’est bête, j’en ai entendu parler ...
... mais je n’en ai jamais vu ni porté.
— Eh bien ce sera une première. Vous trouverez sûrement comment ça marche. Après, maillot de corps. Pour ça non plus, il ne connaissait pas les t-shirts mais uniquement les « marcels ». Pas le choix. Côté chemises, les manches ne seront sûrement pas assez longues.
— Pas de problème, je les roulerai jusqu’aux coudes.
— Si vous voulez. Alors peut-être que son petit gilet sera mieux qu’un pull-over trop court. Pour les pantalons, eux aussi seront trop courts. Mais je sais qu’ils ont de grands ourlets, c’est ma mère qui les raccourcissait comme ça. Elle disait qu’en cas d’accroc, ça faisait un morceau pour réparer qui avait vieilli en même temps que le reste.
— Sage précaution, sage femme que votre mère.
— Oh pour ça oui. J’ai retrouvé une seule ceinture, il portait plutôt des bretelles. Et puis ce n’est pas du très beau linge. Pensez bien que son beau costume, il est parti avec lui dans le caveau. Vous chaussez du combien ?
— 42.
— Alors ça va aller pour les chaussures. Il y a une paire de Pataugas, une paire en cuir et une paire de bottes en caoutchouc.
— Merci pour tout, Madame.
— Ça me fait drôle de ressortir tout ça. J’avais pas eu le courage de l’emmener en friperie, mais… je suis contente que ça serve. Allez, venez manger le dessert, vous avez l’air plus présentable et vous sentez meilleur.
Roseline se sent toute chamboulée. D’abord pour avoir vu ce grand mâle nu, car sa pruderie naturelle ne l’avait jamais autorisée à un tel ...