1. Poubelle que moi, tu meurs !


    Datte: 04/08/2024, Catégories: fh, inconnu, sales, campagne, amour, Oral pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... voir.
    
    Déception quelques jours plus tard quand elle reçoit un courrier de François. Ses conserves artisanales n’ont pas été acceptées, en fait ouvertes et renversées dans le carton pour en vérifier le contenu… Seules des conserves soudées du commerce sont permises. Résultat, sucre, gâteaux et le reste furent imbibés de jus et le tout finit à la poubelle. Soupir et colis à refaire après quelques courses à la supérette. Cette fois ça passe. C’est tout un monde que Roseline doit découvrir, bien différent de celui de l’Éducation Nationale dont elle connaît le règlement sur le bout des doigts. Auprès du conseiller juridique de son assurance, elle se procure des fiches et documents concernant à peu près tout sur les courriers, les colis, les visites. Malheureusement, il semble que les directives ministérielles soient modulées par le règlement intérieur de chaque établissement pénitentiaire, un peu comme les établissements scolaires. Elle fait donc l’assaut du standard téléphonique du centre de Verclos pour obtenir toutes les précisions et se préparer au mieux.
    
    En route dès cinq heures du matin pour quatre heures et demie de trajet. Elle se présente à l’entrée vers dix heures pour une visite à onze. Elle dépose un gros paquet de vêtements dans des sacs transparents, respectant scrupuleusement le nombre autorisé de chaque pièce. Elle y a mis un costume neuf, ajusté de mémoire à la taille de son amant, une chemise blanche et une cravate. Elle veut qu’il se présente sous son ...
    ... meilleur jour au tribunal. Et puis elle attend, longuement, après que les grilles et les lourdes portes se soient refermées derrière son dos, lui provocant des frissons de terreur. Quelle horreur que la prison ! Enfin on l’appelle. Elle passe sous un portique, elle l’a anticipé et ne porte rien de métallique. Elle doit laisser son sac à main, ses clés, ses papiers dans un bac et on la guide jusqu’à une cabine d’un mètre de large et deux et demi de long. Une porte au fond par laquelle arrivera François, barrant la pièce une petite table coupée par un hygiaphone et deux chaises. François arrive enfin, menotté car toujours considéré comme un dangereux assassin.
    
    — François… comment vas-tu, demande Roseline qui soudain rouge ne trouve plus ses mots ?
    — Bien, je vais bien. Je suis en prison, c’est vrai, mais je reçois tes colis et ta visite. Alors je vais bien. Je sais que quelqu’un pense à moi et j’ai bon espoir d’en sortir.
    — Bientôt ?
    — Oh, il faudra être très patients. J’ai fait immédiatement une demande de révision du jugement. Je pense que la nécessité d’inculper Terrine accélérera les choses, il ne peut y avoir deux jugements pour le même crime, mais… le processus va lentement. C’est très compliqué et la justice est très réticente à se désavouer.
    — Mais François… tu es innocent, c’est clair maintenant.
    — Pour toi, oui. Pour les juges, pas encore.
    — Comment as-tu fait pour coincer Terrine ?
    — J’ai traîné dans les lieux qu’il fréquentait avant et, de proche en proche, ...
«12...181920...»