Poubelle que moi, tu meurs !
Datte: 04/08/2024,
Catégories:
fh,
inconnu,
sales,
campagne,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... j’ai pu enfin l’apercevoir. Je l’ai suivi discrètement et j’ai trouvé où il vivait.
— Et toi ? Tu vivais à l’hôtel ?
— Non, pas de papiers, trop risqué d’être repéré. J’ai loué un garage juste avec un coup de fil, c’est pour ça que j’ai acheté un petit portable. J’y dormais dans un duvet et je me lavais dans des campings ou des restos de routiers, c’était moins bien que chez toi mais pas pire qu’en taule.
— Mon pauvre chéri… Et comment l’as-tu convaincu d’avouer ?
— J’ai débarqué chez lui en pleine nuit. Bel appartement de luxe. C’est une nana qui est venue m’ouvrir, les yeux explosés. Je l’ai virée et je suis entré. Et là j’ai tout compris. Sur la table de nuit il y avait encore un miroir et une paille, un flingue aussi que j’ai pris avec un mouchoir pour retirer le chargeur, pas d’empreintes cette fois. Terrine était dans le cirage, camé à mort. J’ai revu ses yeux d’il y a dix ans, même avec la cagoule. Il était déjà camé, avec un sentiment de toute puissance et plus aucun raisonnement. C’est ça qui l’a fait paniquer et tirer, puis prendre ma place au volant. Ce mec est imbibé de drogue depuis des années, un vrai junky. Il y en avait partout chez lui, des sachets en quantité et un paquet d’au moins un kilo. Sûrement un petit trafic. Alors ça n’a pas été très difficile : je l’ai emmené dans mon garage et je l’ai enfermé, sevré de force. Au bout de trois jours il était fou et rampait par terre pour me supplier. Je l’ai laissé mariner une semaine, lui donnant juste à ...
... bouffer et un seau pour ses besoins. Quand il m’a juré à plusieurs reprises qu’il était prêt à tout avouer, je lui ai attaché les mains et je l’ai traîné au commissariat comme un chien… qu’il est. Je leur ai aussi donné son adresse en les invitant à aller perquisitionner, ils avaient de quoi se régaler.
— Quelle histoire ! Bravo mon François.
— Si un nouveau procès a lieu, j’écoperai de ce qu’il a écopé comme chauffeur, dix-huit mois. Il y a longtemps qu’ils sont faits. Je devrais sortir libre du tribunal, du moins j’espère…
Un maton frappe à la porte :
— Allez, c’est terminé.
— Déjà ? Je t’aime mon François.
— Moi aussi ma Roseline. Et encore une fois merci pour tout.
François est emmené sous son regard, la porte s’ouvre derrière elle. On lui rend ses affaires, ses papiers. Elle sort sans rien voir, les yeux pleins de larmes. Elle s’écroule dans sa voiture, elle tremble, elle pleure. Elle est épuisée, vidée. Au bout d’environ une heure, un gardien sort par la petite porte proche de la vitre sans tain. Il s’approche de la voiture et frappe à la vitre.
— Ça va Madame ? Vous avez besoin d’aide ? Je vous ai vue depuis la cabine et vous m’avez inquiété…
— C’est gentil. Non, ça va aller. Je suis épuisée et tellement triste de voir mon François enfermé derrière ces murs. Il est innocent, vous savez.
— Oui, c’est ce qu’ils disent tous, ricane-t-il. Vous avez mangé, Madame ?
— Non, pas depuis hier soir.
— Il faut manger quelque chose, Madame, surtout si vous avez de la ...