Il pleut, il pleut, bergère... - Histoires de Sexe

Il pleut, il pleut, bergère...

... compliqué par la suite… J’ai beaucoup de choses à dire à notre amie tueuse de loups ? Et certainement plus encore à apprendre d’elle.

Les yeux de la bergère parurent s’arrondirent de surprise. Elle savait Lyrie intelligente, mais de là à ce que la liseuse du village pense qu’une tueuse de loups puisse lui apprendre des choses, c’était plutôt étonnant.

— Lyrie, pourrait peut-être rester avec moi cette nuit ? Si tu n’es pas fatiguée, Lyrie…
— Ça va. Je peux rester, Lilas ?

Le regard de Lilas sur Lyrie fit sourire Sybille et la liseuse jeta un petit regard amusé à la jolie blonde.

— Vous aurez tout le temps pour vous demain soir, non ?

La gardienne de chèvres sentit ses joues s’empourprer et lâcha un petit soupir.

— Comment tu fais ça, Sybille ?
— Comment je fais quoi ?
— Tu d’vines toujours tout !
— Les livres, Lilas ! Les livres…
— Qu’a- t-elle deviné ?

La question innocente de Lyrie fit une nouvelle fois soupirer la jolie blonde.

— Tu parles d’une érudite que t’es, toi…

Adeline elle aussi paraissait fatiguée, mais tout aussi subtile que sa mère.

— Oh… D’accord ! T’inquiète pas, Lilas, on gard’ra votre p’tit secret.
— Y a rien eu !
— Mais y aura vite !
— Pfff… J’vais filer donc…
— Si tu veux, je rentre avec toi, Lilas. Je pourrais rester avec Sybille toute la journée demain.

Il n’avait pas échappé à la bergère que son amie avait oublié les promesses d’une nuit avec elle, et se contentait de tenter de satisfaire tous les partis, un peu ...

... gênée d’être la cause d’un petit dilemme. La jolie blonde s’apprêtait à répondre à la tueuse qu’elle pouvait rester quand Sybille l’a pris de vitesse.

— C’est vrai, Lyrie. Tu as raison ! J’ai oublié que tu es libre de ton temps. Nous parlerons demain. Nous aurons beaucoup à nous dire. Si ça t’intéresse, bien sûr.
— Ça m’intéresse beaucoup de parler avec toi, Sybille.
— Alors c’est parfait ! Lilas ! Tu m’enverras ta protégée quand tu iras t’occuper de tes chèvres. Que Lyrie ne mange rien au lever, je lui ferai des haricots au lard. Tu verras que c’est meilleur que le fromage au miel, Lyrie. Il est tard. Rentrez vite. Et bonne nuit…

Le regard bleu de Sybille s’était fait malicieux, mais seules Adeline et Lilas saisirent le message.

Sur le pas de la porte, alors que Lyrie était déjà dehors, la jeune Adeline avait saisi le bras de Lilas pour lui parler à voix basse.

— J’avais des vues sur la tueuse de loups… mais tant pis. Amusez-vous bien !

Lilas avait aussitôt collé sa bouche à l’oreille de la jolie brune.

— T’as jamais eu de vues sur moi ?
— Non…
— Dommage. Pour Lyrie, c’est pas d’chance pour toi. Pour cette nuit en tout cas. Ce s’ra pour une autre fois. Si elle est d’accord…
— Lilas ! Viens vite !

Une note d’impatience dans le ton de la voix venue du dehors fit frissonner la bergère. Sa chère Lyrie devait maintenant se souvenir de ses envies. Adeline, elle, avait approché ses lèvres du cou mince de Lilas.

— Tu crois qu’Lyrie s’rait d’accord pour ...