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Il pleut, il pleut, bergère...
Datte: 24/07/2024, Catégories: ff, couple, amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, caresses, intermast, Oral fdanus, aventure, sf, lesbos, Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
Il avait plu des cordes toute la journée et Lyrie n’avait pas mis le nez dehors. Elle était restée sans sortir de la demeure pour la première fois depuis son arrivée chez les autres. Un escalier menait sous le toit de bois où Lilas avait aménagé sa chambre et ce qu’elle appelait une salle d’eau. Il y avait là une citerne, et l’installation était la même que dans la maison d’Élias, avec une idée originale en plus qui était une découverte pour la Parisii. Elle avait été surprise de l’ingéniosité de son amie, quand elle avait vu pour la première fois ce que Lilas nommait « le petit coin ». Un banc de bois épais avec un trou en son centre. On s’asseyait, on faisait ce que l’on avait à faire et un gros tuyau de fer fixé au mur s’occupait du reste. Ce que le corps humain rejetait finissait dans une large et profonde rigole qui longeait le mur nord de la petite demeure où personne n’allait jamais. La tueuse de loups découvrait une nouvelle façon de vivre et s’appliquait à en apprécier chaque instant de son mieux et sans songer à s’en plaindre. Elle avait nettoyé une bonne partie de l’étage et balayait le sol de terre battue de l’unique pièce en rez-de-chaussée de la demeure. Des occupations toutes simples qu’elle connaissait déjà. Il lui était arrivé de faire des rangements comme un peu de ménage dans sa Bibliothèque même si ces petits travaux ne la passionnaient pas. Ces activités simplistes lui permettaient de réfléchir en s’activant et elle était plongée dans des ...
... pensées troublées. Jusqu’à sa découverte des autres, Lyrie n’avait fait que survivre au jour le jour. Elle s’était habituée à cette vie précaire et misérable. Et puis, elle avait cru au bonheur parfait. Une existence idéale existait bien ! Aujourd’hui, elle réalisait que le bonheur n’était qu’un état d’esprit. On n’en faisait ce que l’on en voulait. La réalité avait ses contraintes et l’humanité devait faire avec elles. La jeune femme pouvait dorénavant avoir une vie bien plus riche et beaucoup plus agréable. Elle pourrait être heureuse certes, mais devrait se plier aux réalités de cette nouvelle existence. Elle avait d’ailleurs lu un auteur qui disait que le bonheur n’existait pas. Pourquoi ne serait-elle pas satisfaite de sa vie parmi les autres ? Parce qu’elle devrait coucher avec des hommes de temps à autre alors qu’elle n’en avait pas envie ? Ce n’était pas si cher payer pour passer de la simple survie à une existence bien plus satisfaisante. — Et c’est peu de le dire… La chasseresse en était toujours à ses réflexions décevantes sur l’amour en communauté quand Lilas rentra de sa journée de labeur. Il ne fallut que quelques instants à la jolie blonde pour comprendre que quelque chose perturbait sa protégée. — Y a quelque chose qui va pas, non ? Si t’veux m’en parler… La grande Parisii posa son balai contre le mur et jeta un coup d’œil amusé à son amie. — Décidément, je ne peux rien te cacher. Tu remarques tout. La moindre de mes contrariétés, ou quand j’ai besoin ...