1. Où Marie se déchaîne


    Datte: 19/07/2024, Catégories: ff, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation caresses, intermast, Oral uro, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... fraîcheur soudaine de l’eau nous a fouettées et réveillées. J’ai réglé le mitigeur et le chaud ruissellement a lavé la crasse de notre peau. Nous avons réciproquement dirigé le jet entre nos fesses, ouvrant notre sillon et riant des grains de sable qui s’y étaient nichés. Une toilette sommaire a suffi à nous relaxer. L’approfondir de trop aurait privé nos sexes de leurs parfums suaves.
    
    Maintenant, assises dans le salon, vaguement couvertes d’un drap de bain, nous réécoutons le message de Colette, à la demande pressante de Marie. Grâce à ma confession, elle peut en saisir tous les sous-entendus et compléter ce qui n’est qu’évoqué. Son regard malicieux me fouille comme sa langue tout à l’heure. D’ailleurs, elle la passe instinctivement sur ses lèvres en devinant ma pensée.
    
    — Vous aimeriez accepter son invitation, n’est-ce pas, Chantal ?
    — C’est vrai, ma puce.
    — Allez-y !
    — Je ne peux pas te laisser seule, voyons.
    — Emmenez-moi avec vous.
    
    Je la considère, mi-étonnée mi-amusée. Elle est sérieuse. Que je retourne chez Colette et qu’elle m’accompagne lui semble une évidence. Je ne suis pas certaine qu’elle en mesure toute l’implication.
    
    — Tu es sûre ? Après tout ce que je t’ai raconté, tu n’as pas peur de le regretter ?
    — Non. Enfin, pas peur de regretter, il y a longtemps que j’ai envie de savoir ce que c’est pour de vrai… Mais peur de ne pas endurer la douleur aussi bien que vous, ça oui, un peu.
    — Personne ne t’obligerait à quoi que ce soit, ma puce. J’ai ...
    ... confiance en Colette là-dessus. Mais tu risquerais de voir des choses difficiles à supporter. L’imagination est une chose, la réalité en est une autre !
    
    Elle acquiesce en silence, puis baisse la tête comme plongée dans une profonde réflexion. Elle se décide tout à coup d’une voix précipitée.
    
    — Vous savez, Chantal, je ne l’ai jamais dit à personne, pas même à Manon. À vous, je peux l’avouer : je rêvais de connaître une femme plus âgée que moi, qui me domine et qui m’apprenne à dominer. Voilà ! Sans vous, sans tout ce qu’il s’est passé aujourd’hui, je n’aurais jamais osé en parler…
    
    Elle est tout émue, au bord des larmes. Je la prends dans mes bras.
    
    — D’accord, ma puce ! Puisque réaliser ce désir te tient tellement à cœur, on va demander à Colette si elle veut bien que tu viennes avec moi.
    
    Le minois réjoui qu’elle enfouit entre mes seins est la plus reconnaissante des réponses. Son émotion en me livrant son espoir secret me bouleverse plus que je n’aurais cru. Je caresse son cou, sa nuque, son dos. Je bécote ses cheveux. Je serre tendrement sur ma peau nue ce doux corps nu lové dans mon giron. Moment délicieux d’affection et de fusion sensuelle…
    
    Mais l’heure avance. Je la détache gentiment de ma poitrine, la console d’un baiser de cette séparation et lui tapote aimablement les fesses.
    
    — Tu veux bien regarder dans le réfrigérateur, s’il te plaît, ma puce ? Et nous préparer quelque chose à grignoter pour ce soir, pendant que je téléphone ?
    
    Colette décroche après ...
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