1. L'emprise


    Datte: 10/07/2024, Catégories: f, h, hagé, extracon, handicap, amour, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation init, mast, Auteur: Effrontee, Source: Revebebe

    ... même s’il doit bien réaliser que cela devient de plus en plus difficile pour moi.
    
    — Continue de lire… Chaque mot qui s’envole de ta bouche vient de ton ventre et me délivre le message de ton propre désir. Je n’ai besoin de rien d’autre pour jouir de toi, pour toi.
    
    J’aime ses paroles, elles m’excitent et en même temps me donnent à découvrir un étrange sentiment amoureux pour cet homme âgé et si différent de mon chéri.
    
    Je me soulève pour lui permettre de faire glisser la jupe à mes pieds. Je la dégage d’un jeu de jambes rapide. Entièrement nue maintenant, je le défie en continuant de lire. Pendant un long moment, il reste sans bouger, figé derrière moi. Je ne le vois pas, certes, mais moi aussi, dans cette pièce, tous mes sens sont excités à écouter, sentir. Puis, un froissement de tissu me fait imaginer qu’il a dû quitter sa veste d’intérieur. Il doit être nu à son tour, à quelques centimètres dans mon dos. Je ne vois pas et je souris en moi-même : égalité ! Je ne sais pas s’il a conservé ses lunettes noires.
    
    L’odeur qui émane de son corps est forte. Je me souviens de son torse velu quand il avait joui devant moi l’avant-veille. Cette odeur devrait m’être désagréable car elle est celle de sa transpiration. Mais le désir de lui me fait petit à petit oublier ce désagrément et cette odeur poivrée devient au contraire un stimulant pour ma libido. Si tant est, une fois encore, que j’en eusse besoin.
    
    Sans compter que je réalise rapidement que de mon entrejambe ...
    ... sourdent les effluves de mes sécrétions que je n’ai pas de mal à imaginer abondantes si j’en crois le liquide que je sens déborder et couler le long de mes fesses. J’ai peur de tacher le tissu du fauteuil. Il doit deviner ma gêne mais ne fait rien pour la soulager, même quand je lui demande de me laisser m’essuyer.
    
    Il frotte doucement sa poitrine contre la peau délicate de mes épaules et de mon dos. Tout son corps est occupé à chercher tous les contacts possibles entre nos deux corps dans des ondulations semblables à une danse lubrique.
    
    Je continue de lire, mais mon trouble s’accentue. Le sien, également, car sa respiration devient plus rapide et il laisse échapper des petits grognements et gémissements. J’imagine facilement son sexe bandé, droit, appuyé plus bas sur le dos du fauteuil.
    
    Apparemment, il est tout à son plaisir maintenant, se servant de moi comme d’une femme-objet. Ce qui est loin de me déplaire tant moi aussi je déguste ce moment irréel.
    
    Je n’ai plus à me poser de questions s’il voit ou non. Une certitude : il me sait et me perçoit, entièrement nue, comme avec des yeux.
    
    Brusquement, je le sens qui se penche sur le côté pour prendre quelque chose. Et ce quelque chose je comprends vite de quoi il s’agit quand il me passe un foulard devant les yeux, pour le nouer et me rendre aveugle à mon tour.
    
    — Je veux vous prendre à égalité Chantal, me dit-il en me prenant le manuscrit des mains. Je veux vous faire vivre la débauche de nos sens.
    
    (À suivre) 
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