L'emprise
Datte: 10/07/2024,
Catégories:
f,
h,
hagé,
extracon,
handicap,
amour,
fsoumise,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
Masturbation
init,
mast,
Auteur: Effrontee, Source: Revebebe
... tant elle a été forte. Le long de mes cuisses, à l’intérieur, les traces de mouille sont bien visibles. Les poils du fin duvet qui recouvrent en partie mon pubis sont encore collés par ma propre cyprine et je prends la pleine mesure de l’intensité de ma jouissance.
Je ne peux m’empêcher de me caresser en fermant les yeux pour me transporter dans mes souvenirs : le son de sa voix, la vision de son sexe tout taché de sperme, entrevu dans l’échancrure de sa veste d’intérieur. S’est-il rendu compte de ce que je voyais ? S’est-il lui aussi exhibé dans notre délire lubrique ? Sans rien voir ?
L’image de la grande quantité de sperme qu’il a éjaculé réapparaît et je me doute que cela devait faire longtemps qu’il ne lui était pas arrivé de jouir de la sorte. L’idée qu’il doit avoir eu des difficultés pour sa toilette me soutire un sourire de tendresse. Ridicule ! Il ne m’a certainement pas attendue pour se doucher.
Je n’arrive pas à m’arracher à ces pensées et naturellement, je finis par jouir dans un orgasme cette fois plus doux, plus tendre mais en même temps profond. Crevée, exténuée par toutes ces émotions, je vais m’allonger pour récupérer.
Mon mari arrive le soir avec une humeur joyeuse. Quand je lui en demande la raison, il me parle de contrats, de ventes, d’engagements qui se présentent favorablement. Je l’écoute avec attention sans vraiment entendre, me gardant bien de parler de mon occupation de l’après-midi. Pour autant, je sais que je dois lui en parler ...
... car il me soupçonnerait de perfidie et de tromperie si je lui cachais la vérité, et il pourrait imaginer… ce qui s’est passé ! Sans compter que son collègue a dû apprendre ma visite chez son père.
Le dîner fini, alors que je débarrasse la table, je l’entreprends l’air de rien, les yeux baissés, pour éviter lâchement son regard.
— Tu sais que je suis allée faire ma première lecture auprès du papa de ton ami.
— Ah oui, c’est vrai. Et alors ?
— Eh bien, ça a été une expérience peu ordinaire. Parler devant un homme dont on n’arrive pas à saisir le regard est très déstabilisant. Il était très attentif et pourtant par moments je n’arrivais pas à savoir s’il m’écoutait. Il m’a demandé de revenir. C’est sans doute que j’ai bien fait ce qu’il me demandait.
En disant cela, je frisais le premier prix d’hypocrisie. Je disais la vérité avec des mots qui la cachaient.
— Quelle histoire lui as-tu lue ?
Là, je n’ai pas pu m’empêcher de piquer un fard et bien sûr, après tant d’années de vie commune, monsieur me connaît bien et cela ne lui a pas échappé. Le ton de ma voix m’a trahie et j’ai bien senti que sa question n’était pas innocente. Courageuse, j’affronte, le visage plongé dans l’évier de la cuisine.
— Le roman « La clé », en espérant qu’il ne connaisse pas cet ouvrage.
— Ça parle de quoi ?
Il insiste, le bougre.
— Une histoire un peu dure d’un professeur de faculté au Japon qui n’arrive plus à satisfaire son épouse plus jeune que lui.
— C’est osé ?
En ...