1. L'emprise


    Datte: 10/07/2024, Catégories: f, h, hagé, extracon, handicap, amour, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation init, mast, Auteur: Effrontee, Source: Revebebe

    ... dus au hasard. Plusieurs fois même, jusqu’à ressentir une chaleur m’envahir lentement le corps. Je me suis promis de retourner la voir.
    
    C’est en approchant de son domicile que l’envie d’enlever mon « shorty » m’est venue. À peine l’auto garée, je me suis contorsionnée afin de le dégager et le déposer dans ma boîte à gants. De cette façon, je me sentais encore plus offerte, plus nue et vulnérable.
    
    Sa phrase résonne encore dans ma tête : « C’est pour moi que tu n’as pas mis de dessous ? ».
    
    Brutalement, je suis submergée d’une folle envie de disparaître tellement je suis vexée d’être ainsi dévoilée par un malvoyant que je pensais tromper ! Toujours cette putain de culpabilité !
    
    Maladroitement, j’ouvre le livre à la page repérée par une marque. Je n’arrive pas à faire cesser le léger tremblement de mes mains. Je réalise soudain qu’il m’a tendu un autre texte… manuscrit ! Ma parano ressurgit. De qui est cette écriture ? Non ! Impossible, sauf si ? À nouveau, je fuis, et d’une voix qui tremble comme mes mains, je commence à lire, alors que je le perçois immobile, figé dans mon dos.
    
    J’ai beaucoup de mal à me concentrer sur la lecture du texte à l’écriture fine et délicate devant mes yeux. Ma respiration devient plus courte. Je sens parfaitement que je suis en train de mouiller et de perdre la tête. L’homme ne dit rien. Je perçois juste sa respiration, son souffle chaud qui s’accélère alors que je poursuis la lecture.
    
    Et puis, ça y est ! Un frôlement d’abord, ...
    ... celui de la manche de sa veste d’intérieur, sur la peau nue de mon bras. Puis sa main, sur le fin tissu qui couvre mes épaules. Je ne peux faire autrement que m’interrompre tant je suis dans l’attente de ce qui va suivre. Je désire depuis si longtemps cette main sur moi que ce toucher me semble irréel.
    
    Puis l’autre se pose sur la peau nue de mon cou.
    
    Je ne sais pas s’il me regarde de ses mains, me touche ou me caresse. Mais je flotte dans un délice de bien-être. Il entoure maintenant mon frêle cou dont il doit sentir les artères battre à tout va. Car mon cœur s’emballe, violent, incontrôlable. Ses doigts exercent une pression, douce au début puis de plus en plus forte. Je n’ai pas peur. Pourtant je suis fragile, à ses ordres, offerte et docile ; il le sait autant que moi. Ses doigts accentuent la pression. Le sang se met à battre plus fort dans ma tête. La chaleur gagne mon visage. S’il veut m’étrangler, c’est égal. Je suis à lui.
    
    Un instinct de survie, peut-être, me fait bouger les jambes et ouvrir ma bouche à la recherche de l’air qui commence à manquer. Ce doit être un signe pour lui car il relâche son étreinte. Le sang afflue à nouveau dans mon cerveau. Cet homme est diabolique.
    
    — Reprends ta lecture, Chantal. Ne te préoccupe pas de moi. Je ne te veux aucun mal, bien au contraire. J’ai maintenant envie de découvrir ton corps avec ce qui me sert d’organe de vision.
    
    Lentement, docilement, je m’exécute sans pouvoir totalement contrôler le léger tremblement de ma ...
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