1. L'emprise


    Datte: 10/07/2024, Catégories: f, h, hagé, extracon, handicap, amour, fsoumise, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, Masturbation init, mast, Auteur: Effrontee, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    Chantal, jeune bourgeoise, est invitée par son mari à faire la lecture à un malvoyant. Une relation étrange et ambiguë s’installe entre les deux acteurs et les séances tournent rapidement à l’abandon de toute pudeur pour se transformer en des séances brûlantes de sexe totalement libéré de contraintes.
    
    En arrivant chez moi, il est 17 heures. Je me sens moite, mon chemisier est chargé de sueur. Je réalise à peine ce qui vient de se passer, je suis dans le déni total. Une honte me submerge et le feu me monte aux joues alors que j’introduis la clef dans la serrure de ma porte. Avant que je puisse finir mon geste, elle s’ouvre brusquement et je me trouve devant mon mari. Je me sens défaillir.
    
    — Eh bien, d’où viens-tu ?
    
    Je suis complètement déstabilisée et je ne sais pas quoi répondre.
    
    — On dirait que tu as couru un cent mètres. Tu es en sueur et toute rouge ! Bon, je file, je suis pressé. Je suis venu chercher un document. À ce soir, tu me raconteras.
    
    Ouf ! C’est peu dire si je suis soulagée. Sa question est stupide, car il sait parfaitement d’où je viens, surtout qu’il est responsable de ce qui, au départ, devait être une bonne action ! Mais j’étais quand même déstabilisée et j’avais besoin de faire le point.
    
    Avec cette séance de lecture, j’avais ressenti à plusieurs moments la honte d’avoir révélé à cet homme, une partie de moi jusqu’alors soigneusement cachée, non seulement aux autres mais également et surtout à moi-même. ...
    ... Je n’aurais jamais imaginé pouvoir m’exhiber et souhaiter me laisser peloter avec tant de spontanéité et de naturel.
    
    Au demeurant, j’aurais dû avoir des remords culpabilisants devant ma mauvaise conduite eu égard à mon chéri, mais aussi au handicap de mon complice de lecture. Mais tous ces sentiments moraux n’ont pas résisté à ma détermination d’assouvir mes envies. Je m’arrangeais avec ma conscience qu’il valait mieux avoir des remords que des regrets.
    
    Le plus étonnant, sans doute, c’est que ce sentiment d’innocence est confirmé après la rencontre fortuite avec mon mari qui, s’il en était encore besoin, me déculpabilisait d’une faute que je considérais ne pas en être une.
    
    Mais, aurais-je dû me sentir vraiment coupable ? La réponse devenait de plus en plus évidente. Oui, je venais de passer avec cet homme un moment magique comparable à aucun autre, mais ce moment je ne le devais qu’à moi-même.
    
    Je me suis laissé entraîner dans une relation onirique jusqu’à ressentir un orgasme hors du temps, hors de la réalité mais bien réel cependant. Pas la moindre honte, le moindre remords, je suis fière et heureuse de cette relation amoureuse avec un homme qui pourrait être mon père et qui m’a fait jouir sans même me toucher. J’avais déjà envie de le revoir.
    
    Aussitôt ma sérénité retrouvée, je me déshabille pour passer sous la douche. La chaleur et les vapeurs de l’eau font ressurgir ces senteurs qui tout à l’heure m’enivraient. Je garde encore les stigmates de ma jouissance ...
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