1. Black Fluo


    Datte: 02/07/2024, Catégories: fh, couple, couplus, candaul, Collègues / Travail piscine, fête, amour, Oral pénétratio, fsodo, jeu, confession, totalsexe, libercoup, Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe

    ... Nous nous arrêtons sur le pas de la porte. La pièce est assez vaste car prolongée par une véranda. Une vingtaine de personnes. Un buffet. Une piste de danse. Certains convives bavardent, d’autres dansent. Marlène nous voit. Elle vient à notre rencontre.
    
    — Venez, je vais vous présenter.
    
    Et puis dans un murmure, s’adressant à Adèle :
    
    — Vous avez fait le choix de la sobriété. Cela vous va très bien. Il faut aussi savoir se faire désirer.
    
    Nous échangeons un regard. Ce n’est pas clair. Qu’a-t-elle voulu dire ?
    
    Elle nous présente. La plupart des femmes sont légèrement vêtues. Il y en a même une qui porte un chemisier transparent et on voit sa poitrine. Les regards que nous échangeons avec Adèle confirment le malaise. Pourtant je suis presque certain que lorsque j’ai confirmé notre venue, Marlène a juste dit :
    
    Venez décontractés. Une soirée entre amis, sans prise de tête.
    
    Mais le mari de Marlène, George, invite mon épouse à danser, ne nous laissant pas le temps de discuter. Je remarque juste que discrètement Adèle a défait deux boutons de sa robe. Elle disparaît dans les bras enveloppants de l’homme, une force de la nature. C’est étonnant le couple que Georges fait avec Marlène. Le jour et la nuit. Elle, petite, blonde, peau laiteuse. Lui : grand, costaud, noir de peau. Elle : architecte. Lui : chef de chantier.
    
    Marlène me prend par la main.
    
    — Dansons. Je voudrais vous parler.
    
    Et comme elle me voit regarder le couple que fait mon épouse avec son mari, ...
    ... elle ajoute :
    
    — Votre femme est très belle. Rassurez-vous, Georges est extrêmement doux.
    
    Je n’arrive pas à quitter des yeux le couple. Je suis mal à l’aise. Ils sont collés l’un à l’autre. Les bras et les grandes mains de l’homme font comme une prison, un cocon ou ma femme est prisonnière.
    
    — Comment avez-vous su ? me demande ma cavalière.
    — « Su » quoi ?
    — Eh bien, tout cela.
    
    Du regard et de la main, elle me montre la pièce.
    
    — Je ne comprends pas.
    — Que nous sommes libertins ! Voilà, je l’ai dit si c’est cet aveu que vous vouliez entendre.
    — Libertins ?
    — Allons, Benoît, ne faites pas semblant de le découvrir.
    — Je vous assure que non. Je ne savais pas. Comment j’aurais pu deviner ?
    
    Tout devient clair. La tenue des femmes. La façon de danser. Ces corps qui se frottent. Ces mains que je découvre exploratrices. Ce chemisier transparent ou l’homme a plongé sa main. Ma femme prisonnière de cet homme avec ses grandes mains qui bougent sur son épaule, sur ses reins.
    
    — Vous ne saviez pas ? Mais alors… Venez, je vais vous montrer.
    
    Elle me prend la main et m’entraîne. Le couloir. Une porte. Un bureau. Un ordinateur. Quelques secondes, quelques clics et puis :
    
    — C’est bien vous qui m’avez envoyé cela ?
    — Moi, mais…
    
    « Dossier Perso. »
    
    — Ouvrez-le.
    
    Je clique. Je découvre une liste de fichiers dont les intitulés sont comme des coups de poignard. Ce sont nos sextapes. Toutes nos sextapes.
    
    — Ouvrez-en une au hasard.
    
    Avant de le faire, je sais ...
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