Gallinacée, amour et vengeance 1
Datte: 01/06/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
extraconj,
cocu,
adultère,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... séduisante, une collègue éminente, et j’ai pour toi un profond respect, c’est pourquoi…
— Stop, arrête Bertrand, je ne veux pas de discours. Tu te souviens qu’il y a quelques années, tu m’as délicatement draguée ? J’imagine que je te plaisais. Ce n’est plus d’actualité ? Toi aussi tu préfères la chair fraîche, le petit poulet de grain plutôt que les dindes matures à gros cul mou ?
— Oui, je me souviens, et tu me plais toujours autant, Christiane, même si tu es plutôt du genre réservée, autant t’avouer qu’à chacune de nos rencontres professionnelles je fantasme sur toi, ton intelligence, ton regard vif, ton élégance et tes formes appétissantes qui n’ont rien d’aviaire. Mais que ce soit toi qui me provoques, ça me perturbe. En fait, je fais partie de ton plan de vengeance ?
— On ne peut rien te cacher. Embrasse-moi, maintenant, et caresse-moi les fesses s’il te plaît, comme elle(je lui ai désigné le jeune couple toujours enlacé).
Je n’en revenais pas d’avoir osé faire cela, d’avoir utilisé un vocabulaire aussi vulgaire, de m’être montrée courtisane facile. Mon cœur battait la chamade et je devais être rouge de confusion.
Bertrand m’a prise dans ses bras, timidement, visiblement hésitant, alors je me suis collée à lui et lui ai tendu mes lèvres. D’abord romantique, son baiser est devenu galoche profonde, il a léché mes lèvres, sucé ma langue, et ses mains ont caressé mes hanches avant d’atteindre mes fesses moulées dans ma robe tendue. Transportée, je me suis laissé ...
... aller à des écarts de langage incongrus chez moi, contrôlant avec peine les sentiments et les émotions qui m’assaillaient, entre le désir sexuel, l’envie de vengeance, la transgression de l’interdit et la porte ouverte sur la luxure.
— Encore Bertrand, caresse-moi encore la croupe, mon cul est à toi ce soir, tu vas pouvoir réaliser tes fantasmes !
Après cette pause délurée en pleine rue, ce que jamais je n’aurais envisagé dans d’autres circonstances, j’ai demandé à mon amant de m’enlacer par la taille pour rejoindre l’hôtel. Dans l’ascenseur, Bertrand m’a encore embrassée langoureusement, une main sur mes fesses, il avait l’air d’être d’accord d’intégrer mon plan de vengeance.
Je l’ai invité dans ma chambre, bien décidée à dissoudre dans le stupre, dans l’outrance, dans la vulgarité mon contrat de mariage bourgeois.
Je nous ai servi un verre en puisant dans le minibar, il me fallait encore un peu d’alcool pour me désinhiber, n’étant pas certaine de pouvoir me lâcher complètement malgré mon attitude de délurée et de femme prête à tout.
J’étais assise au bord du lit, Bertrand dans le petit canapé qui devait justifier les quatre étoiles de l’établissement. Mon whisky(je n’en buvais jamais, alors la tête me tournait un peu…) terminé je me suis levée et me suis rapprochée de mon collègue. Mon visage était en feu, mes tétons me faisaient mal tellement ils étaient durs et pointaient de manière indécente. J’ai défait quelques boutons du bas de ma robe pour la retrousser ...