Gallinacée, amour et vengeance 1
Datte: 01/06/2024,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
extraconj,
cocu,
adultère,
Auteur: Femmophile, Source: Revebebe
... à trois jours. J’y rencontre du monde, cela me change un peu de ma bourgeoisie de province souvent tristounette, de ses carcans moraux et de ses ragots.
Cette semaine-là, départ prévu le mardi matin et retour le vendredi, dans l’après-midi, rien de particulier. Enfin, presque.
À mi-parcours, le train s’est arrêté en rase campagne, et une bonne demi-heure s’est écoulée avant que l’on daigne nous informer des raisons de cette halte. En bref, une agression, un refus du contrôleur de continuer, solidarité et tout le toutim, un barnum du diable autour du train, banderoles CGT et mégaphones, on a eu droit au grand capital, aux banlieues abandonnées, à la vétusté du rail… à l’inflation et à l’âge de la retraite. Bref, il a fallu descendre du train, sur la voie, et monter dans les vétustes bus de remplacement qui nous ont ramenés à la gare de départ, pour y prendre un train sur une autre ligne. Quatre heures de perdues. J’ai téléphoné au siège parisien et leur ai raconté l’affaire. Fatalistes et compatissants, ils m’ont proposé de ne venir que le lendemain, mercredi, afin de m’éviter un voyage trop long. Sympa.
Notre maison se situant à vingt minutes à pied de la gare, je m’y étais rendue en marchant, j’aime l’exercice physique matinal et l’air frais. De loin, déjà, j’ai aperçu la luxueuse limousine germanique de Roland dans l’allée. Curieux. Malade ? Oublié des dossiers dans son bureau ? Et si… si… ?
Mais non, Christiane (c’est moi), tu délires, il n’est pas assez bête ...
... pour venir faire des galipettes dans le nid familial.
Mue par un pressentiment, j’ai contourné la maison et y suis entrée par le garage en sous-sol, puis, de la cave attenante, j’ai remonté l’escalier débouchant sur le vestibule. À peine la porte ouverte, je me suis retrouvée figée de stupéfaction.
— J’adore te sucer la queue pour te faire durcir, mon chéri, tu crois qu’elle est assez raide pour que tu me fourres le cul ?
— Oh oui, ma belle, tu vas ramasser, je vais te défoncer !
— Quelle ardeur ! Tu lui parles comme ça à ta vieille dinde, avant de lui démonter son gros cul ?
— Je ne l’ai jamais enculée, elle est un peu coincée du cul alors on est toujours resté dans la routine, pour l’hygiène, disons…
— Pourtant elle a un sacré cul à faire bander les mâles en rut ! Elle te suce, des fois ?
— Non, c’est une pratique qui la répugne, et elle n’aime pas non plus que je lui bouffe la chatte, contrairement à toi, ma jolie salope !
— Oh oui, je suis ta salope, alors oublie ton vieux boude et baise-moi le cul maintenant, prends-moi, doucement quand même… Oh oui…
— Oh, j’adore ton petit cul bien serré, je vais te le remplir de foutre !
— …
Malgré ma stupéfaction, j’ai eu le réflexe de mettre mon smartphone en mode enregistrement, mon mari et sa poufiasse baisant dans notre salon, porte ouverte, ne se doutant évidemment pas de ma présence. Le film sonore de leurs ébats me parvenait en direct, me laissant interdite. Cauchemar ? Réalité ?
Je les ai laissés terminer ...