1. Gallinacée, amour et vengeance 1


    Datte: 01/06/2024, Catégories: fh, Collègues / Travail extraconj, cocu, adultère, Auteur: Femmophile, Source: Revebebe

    ... beauté, prends mon bras et raconte-moi ce qui t’arrive.
    
    Quel homme délicieux ! Toujours un vrai gentleman, tout ce dont j’avais envie et besoin ce soir-là.
    
    Au cours du repas, j’ai raconté à Bertrand la manière dont j’avais été humiliée par mon mari et sa maîtresse, dans ma propre maison, réduite à l’état de vieille dinde, sans lui dire que j’avais enregistré une partie de leurs ébats. Comme je n’ai pas réussi à retenir mes larmes, Bertrand m’a pris la main et m’a parlé doucement, m’a rassurée sur mon pouvoir de séduction et s’est montré outré du vocabulaire aviaire utilisé par mon mari et sa morue suceuse de bite. Mon adorable collègue, avec patience et douceur, a réussi à me faire recouvrer la faculté de m’exprimer autrement qu’entre deux sanglots, et a même réussi à me faire rire.
    
    — Je me doutais bien, à te voir si éteinte et si absente lors de la réunion, que quelque chose de grave s’était produit. Tu as l’intention de faire quoi, maintenant ?
    — De me venger, de le faire souffrir, de lui faire payer au prix fort ce qu’il m’a fait.
    — Je comprends, mais cela aura de sérieuses conséquences. Tu es prête à les assumer ?
    — Oh oui, quel qu’en soit le prix. Tu sais, la maison est à moi, et lui, malgré ses talents, n’est qu’un salarié de l’entreprise familiale dont mes frères et moi sommes actionnaires. Le conseil d’administration nous suivra, j’en suis certaine.
    — Tu vas prendre un avocat ?
    — Bien sûr, j’en connais deux ou trois sur qui je peux compter. Il va ...
    ... ramper à mes pieds, le coq de ses dames, à genoux je vais lui faire nettoyer la basse-cour à ce fumier !
    — Tu me fais peur, je ne t’ai jamais vue aussi agressive, le regard aussi assassin !
    
    Le repas terminé, je me sentais mieux, un peu détendue, le vin aidant, alors j’ai décidé de mettre en œuvre le premier élément de ma vengeance.
    
    — Je suis un peu fatiguée, Bertrand, on rentre ?
    — Comme tu veux Christiane, à pied ou en métro ? Il n’y a qu’une seule station jusqu’à l’hôtel.
    — Plutôt à pied, mais si je n’y arrive pas, tu me porteras ?
    
    Bertrand a eu l’air surpris de ma réflexion, mais a simplement souri. J’ai pris son bras et nous sommes partis, marchant tranquillement, la douceur de l’air de cette fin d’été faisait des rues piétonnes de la capitale un merveilleux endroit pour flâner. Devant nous, un jeune couple d’amoureux s’est arrêté pour s’embrasser, et j’ai vu les mains du galant caresser sensuellement les jolies fesses de sa belle, une image adorable.
    
    Lâchant le bras de Bertrand, j’ai rassemblé tout mon courage et, un peu gauche, je me suis plantée devant lui et ai passé mes bras autour de son cou.
    
    — Moi aussi, j’aimerais bien qu’on me caresse les fesses…
    — Mais… Christiane, qu’est-ce que tu fais ? Je sais bien ce qui t’est arrivé, mais là… comme ça… en pleine rue… tu me mets mal à l’aise.
    — Dis-le-moi franchement, tu n’as pas envie de t’abaisser à flatter le cul d’une vieille dinde ? Je te dégoûte ?
    — Christiane ! S’il te plaît… ! Tu es une femme très ...
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