1. Entre midi et deux avec Capucine


    Datte: 04/05/2024, Catégories: fh, frousses, Collègues / Travail Oral Auteur: Pascal L'arc, Source: Revebebe

    J’ai rencontré Capucine à la machine à café. Elle y passe tous les jours, en compagnie d’une collègue. Vingt-cinq ans, sublime rousse aux grands yeux bleus, longs cils, beaucoup de taches de rousseur, toujours élégante. Je suis immédiatement tombé sous le charme. Les premiers temps, nous échangions seulement quelques mots, bonjour, au revoir. Finalement un matin où nous n’étions que tous les deux, j’ai engagé la conversation. Nous avons ensuite pris l’habitude de discuter elle et moi, chaque jour davantage. Puis je l’ai contactée par la messagerie instantanée du boulot. Quelques mots par jour, rien de bien méchant. Je la fais rire, elle me sourit. Un matin, en discutant, j’apprends que sa collègue est absente pour la journée et qu’elle va manger seule ce midi. Je lui propose que l’on déjeune ensemble dans un petit resto japonais très bon que je connais, proche du bureau.
    
    Après quelques sushis accompagnés d’un verre de saké, j’apprends qu’elle est bien dans son couple, mais que ça ronronne un peu trop, un mari moins aventureux que prévu et pas encore d’enfant, car elle se sent trop jeune pour franchir le pas. Je suis célibataire pour ma part. On en vient à comparer nos visions du couple. La discussion prend un tour inhabituel, nous flirtons un peu. Verre à la main, Capucine arbore un large sourire, sait vers quoi on pourrait se diriger. Bref, le repas se termine et on rentre au bureau, le train-train repart comme avant, nous buvons le café ensemble à quatre heures. Rien ...
    ... à signaler.
    
    Quelques jours plus tard, pris par le travail, je n’ai pas le temps de descendre à la machine à café. Un peu avant midi, je reçois ce message de Capucine :
    
    La proposition est aussi inattendue qu’alléchante. Je pars immédiatement pour ranger l’appart. Le bordel ce n’est pas mon genre, mais là je suis pris de court. Une fois rentré, je m’évertue à rendre les principales pièces présentables. Je finis à peine quand l’interphone sonne.
    
    — C’est Capucine.
    — Je t’ouvre, troisième étage, à gauche en sortant de l’ascenseur, dernière porte.
    
    Je continue de nettoyer en attendant qu’elle arrive, puis bondis quand on frappe. Je suis clairement stressé, les paumes un peu moites. Je respire avant d’ouvrir.
    
    — Salut Capucine, t’as trouvé facilement ?
    — Oui sans problème, je ne te dérange pas ? Je ne voulais pas m’imposer.
    — Non, t’es folle pas du tout, j’ai juste rangé rapidement. J’avais pas prévu.
    — Oui, c’est imprévu, je n’ai pas de réunion cet après-midi, c’est plutôt rare.
    
    Capucine est superbe, comme à son habitude très élégante. Ses beaux cheveux roux tombent en cascade sur une petite veste courte Chanel de tweed violette, qui couvre un chemisier en soie blanche. Une jupe crayon stricte de couleur noire complète son apparence business-chic. Un détail me saute aux yeux. Elle porte aujourd’hui, de manière inhabituelle, un rouge à lèvres écarlate, rendant sa bouche irrésistiblement sensuelle. J’ai du mal d’habitude à soutenir son regard fixe, profond. Mais ...
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