1. Le facteur - semaine 2


    Datte: 27/03/2024, Catégories: fh, fplusag, fagée, jeunes, gros(ses), grosseins, groscul, bain, campagne, Oral pénétratio, journal, occasion, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... je veux que tu te promènes sans culotte, je veux te donner des fessées, je veux te baiser sur une plage. Et encore plusieurs trucs que j’ai oubliés ». Tout son catalogue de fantasmes, quoi.
    — Oh là là le Martin ! On n’imagine jamais comment sont les gens dans l’intimité. Et ensuite ? Tu as réussi à lui répondre ?
    — Non, pas tout de suite. Je vais te dire ce que j’ai fait et tu me diras ce que tu en penses. J’en ai besoin, Antoine, je suis complètement perdue.
    — J’imagine…
    — Non, non, attends, tu ne sais encore rien. Donc je suis restée silencieuse. Il me fixait de ses yeux gourmands, sa main sur la mienne me tenait beaucoup trop chaud et je cherchais désespérément que lui dire. Alors, j’ai bafouillé des excuses et je suis allée me réfugier aux toilettes. Je me suis enfermée dans une cabine et c’est là que je me suis rendu compte que j’étais toute mouillée. Je veux dire…
    — Oui, je comprends. Il t’avait fait de l’effet avec ses idées cochonnes, en fait.
    — Je suis restée assise là à imaginer la suite, à penser à toi aussi, à ce qui aurait pu arriver dimanche. Tu vois, je suis ivre et je t’avoue tout. Demain, j’aurai honte. Bon, finalement, je suis retournée dans le restaurant. J’ai vu tout de suite que le Martin n’en menait pas large. À mon avis, il avait peur d’y être allé trop fort et de se faire larguer.
    — Et ?
    — Tu veux tout savoir ?
    — Oui.
    — Tu veux savoir que tu loges chez une femme de mauvaise vie ?
    — Quoi que tu aies fait, je sais que ce n’est pas vrai.
    — ...
    ... Je lui ai fait un cadeau.
    — Un cadeau ?
    — Je lui ai dit : ferme les yeux et donne-moi ta main. Il a obtempéré et je lui ai mis le cadeau dans la main. Quand il a rouvert les yeux, j’ai marqué des points, je crois.
    — C’était quoi, ce cadeau ?
    — Ma culotte. De toute manière, elle était trempée, alors je l’ai quitté et je la lui ai offerte. C’était ma manière de lui dire que j’acceptais de jouer à son jeu. Qu’est-ce que tu en penses ?
    — Suzanne ! Vous ne pouvez pas me demander ça, vous êtes une grande fille et je n’ai pas à avoir un avis. Vous voulez savoir ce que je pense ? Eh bien c’est très égoïste ma réaction : je suis jaloux. Jaloux, voilà tout. Et lui, comment a-t-il réagi ?
    — C’est ce qui m’inquiète un peu pour la suite. Il l’a regardée, il a rougi, il m’a remerciée mais j’ai vu tout de suite qu’il était dépassé. Il s’attendait à me choquer et à mener la danse et voilà que j’étais une dévergondée plus coquine que lui. Alors je ne sais pas s’il sera à la hauteur.
    — Qu’est-ce qui vous a pris, si je peux me permettre, Suzanne ? On ne se connait pas très bien, vous et moi, mais j’avoue que je ne vous imaginais pas aussi osée.
    — C’est la bonne question. Je ne me reconnais pas moi-même, tu sais. Je n’ai pas l’habitude de boire, c’est vrai mais il y a aussi que j’ai cru que je satisfaisais Henri et il est allé voir ailleurs alors là, je me suis dit : « je vais lui en donner pour son argent ».
    — Je suis impressionné. Et la culotte, il l’a gardée ?
    — Il l’a mise dans sa ...
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