1. Le facteur - semaine 2


    Datte: 27/03/2024, Catégories: fh, fplusag, fagée, jeunes, gros(ses), grosseins, groscul, bain, campagne, Oral pénétratio, journal, occasion, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... avec un plateau garni d’une théière et de deux mugs.
    
    — Alors, mon petit homme, on ne bouge plus de son lit ? C’est pourtant le dimanche que les jolies jeunes femmes sont de sortie.
    — Pas celles que je connais. Vous allez bien ?
    — Encore ce vous ? Tu sais que je pourrais mal le prendre. Mais je vais bien alors ça passe. Martin est finalement plein de surprises et il me fait du bien.
    — Vous(pluriel je précise) Vous avez passé la nuit ensemble ?
    — Oui. Et je n’ai jamais autant fait l’amour de ma vie. Ça a commencé dans une cabine d’essayage et on a fini sur la table de la cuisine. J’ai mal partout. Cet homme avait dix ans de retard à rattraper.
    — Je suis content pour toi.
    — Et je te rassure : je ne suis presque plus amoureuse de toi. En fait, c’est parce que je n’ai pas eu le temps d’y penser.
    — Dans une cabine d’essayage ?
    — Oui. Qui l’eût cru ? Et la vendeuse voyait tout, le rideau était mal tiré. J’aurais dû avoir la honte de ma vie, mais j’ai joui si fort que j’ai presque perdu connaissance. Mais parle-moi de toi. Quelles nouvelles de ta Mathilde ?
    — Aucune. Alors j’en ai trouvé une autre et nous avons fait l’amour.
    — C’était bien ?
    — Comment dire ? Oui et non. C’était comme avec toi, délicieux physiquement mais l’impression que je profite des sentiments d’une femme sans les partager, ce qui gâche un peu ...
    ... le plaisir. Pour une fois, j’aimerais être l’amoureux transi.
    — Cette petite a encore le temps de réagir, ne t’impatiente pas.
    — Au bout de quarante-huit heures ? Non, c’est fichu.
    — En attendant, tu descends regarder un film avec moi ?
    — Pas ce soir, Suzanne. Je n’ai vraiment pas envie de sortir de mon lit aujourd’hui. Mais si tu veux, je te fais une petite place.
    — Oh non, vilain garçon ! J’ai la chatte en miettes et j’ai besoin d’une comédie romantique idiote pour me reconstituer. Je te laisse, mon ange.
    
    Je me suis retrouvé seul à nouveau. Quelques minutes plus tard, j’avais un SMS. De Marie.
    
    Je n’ai pas répondu tout de suite. Je ne savais pas si je voulais continuer de courir d’une femme à l’autre. Je me repassais les images de Marie et elle me plaisait beaucoup, son caractère joyeux, ses seins magnifiques, je la voulais. J’allais répondre quand un autre SMS arriva. De Sophie.
    
    C’était beaucoup pour un seul homme. Cette femme était très belle, et la scène torride dans sa voiture était encore présente à mon esprit. J’allais lui répondre quand un autre SMS arriva. De Mathilde.
    
    Le temps que j’intègre ce que ça pouvait vouloir dire, elle en envoyait un deuxième.
    
    J’essayais de me remémorer ce qui restait de Nietzche dans ma pauvre tête quand un troisième message arriva :
    
    Aussitôt suivi d’un quatrième : 
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