Le facteur - semaine 2
Datte: 27/03/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
jeunes,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
bain,
campagne,
Oral
pénétratio,
journal,
occasion,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... poche. Et il m’a demandé de venir demain soir chez lui, sans sous-vêtements du tout.
— Tu vas y aller ?
— Arrête de poser des questions, Antoine. Dis-moi ce que tu penses de moi ; c’est ce que je veux savoir. Tu me trouves ridicule ? Tu me prends pour une folle ?
— Non, non, tu es juste une femme qui décide de s’amuser. Tu es célibataire, tu as le droit de faire ce que tu veux, tu es libre. C’est, c’est drôle de te voir changer aussi vite, c’est tout. Il faut surtout que tu ne regrettes pas après. Mais amuse-toi, Suzanne, la vie est courte.
— Merci, c’est gentil.
À ce moment-là, elle s’est penchée vers moi brusquement, a posé ses lèvres sur les miennes et j’ai senti sa langue chercher la mienne. Nous nous sommes embrassés comme des morts de faim, elle sentait l’alcool, son corps se pressait contre le mien. J’ai eu le temps de glisser une main entre ses cuisses et de trouver sa petite vulve trempée sous la robe, mais cela n’a pas duré. Aussitôt elle s’est échappée, j’ai perdu sa bouche, elle s’est relevée.
— Merci Antoine. Bonne nuit.
Et je me suis retrouvé seul sur le canapé, seul dans la pièce, seul avec une trique monumentale. Les verres étaient toujours sur la table basse. J’ai bu les deux avant de monter écrire ce résumé et me coucher. Il faut que je trouve une solution, que je baise, n’importe qui, n’importe où, n’importe comment. Mais pas la sorcière.
Mercredi
J’ai eu aujourd’hui une tournée plutôt normale, ce qui est rare finalement. En fait, j’avais ...
... en partant ce matin un affreux mal de crâne et je me suis traîné sur les routes toute la journée, dans la chaleur. Il y avait même du courrier pour les Lovinas, je l’ai glissé dans la boîte sans même chercher à parler à Mathilde ou à sa mère et j’ai repris la route du retour. Mais j’étais épuisé et avant d’approcher du village, je me suis arrêté et allongé à l’ombre d’un arbre. Je me suis réveillé sans rien comprendre, il était plus de six heures.
À la maison, je suis passé doucement devant la salle de bains où j’entendais l’eau couler. Suzanne devait se préparer pour son rendez-vous, la porte était fermée. J’ai eu envie d’entrer mais j’ai résisté. Finalement, si je la croisais maintenant dans le couloir, je ne saurais pas quoi lui dire alors je suis ressorti. Les murs de pierre du village gardaient la chaleur de la journée et j’ai erré un peu, j’aurais voulu trouver une terrasse, ma chemisette commençait à me coller le dos. En désespoir de cause, je suis entré dans le bouiboui de Sidonie.
Elle était fidèle au poste, en plein travail pour une fois, avec deux jeunes au comptoir qui avaient l’air de plaisanter. Mais j’ai compris en m’approchant qu’ils étaient les seuls à rire.
— Tu crois que je te drague, pétasse ? disait l’un d’eux, une tête de demeuré avec sa capuche sur la tête, malgré la chaleur écrasante. Tu as vu comme tu es faite ? Je drague pas les gros boudins, moi.
L’autre ricanait comme un personnage de dessin animé. Je ne suis pas bagarreur mais je n’ai ...