Le facteur - semaine 2
Datte: 27/03/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
jeunes,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
bain,
campagne,
Oral
pénétratio,
journal,
occasion,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... vivante. Au début de la semaine précédente, elle était au fond du trou et voilà qu’elle était transformée. Elle était un peu ivre.
— Oh, Antoine ! Comme je suis contente que tu sois là ! J’avais envie de parler et je me disais : pourquoi m’aurait-il attendue, il doit être enfermé dans sa chambre, ce pauvre garçon et je n’oserai pas le déranger.
— Je regardais un film.
— On peut causer ? Avec un verre de quelque chose. Whisky ? Je n’y connais rien mais Henri achetait des bouteilles qui coûtaient les yeux de la tête et il en reste, je n’y touche jamais.
— Pourquoi pas.(Moi non plus ce n’est pas dans mes habitudes mais c’est peut-être parce que je n’en ai jamais bu de bon.)
Elle alla au buffet, se pencha pour en sortir une bouteille et deux petits verres, je regardai ses jambes avec plaisir. Elle me montra la bouteille, « Oban », cela ne me disait rien. Elle s’écroula sur le canapé à côté de moi en riant et je nous servis. Le liquide était d’une belle couleur ambrée dans les verres.
— J’ai déjà trop bu, me dit-elle comme une confidence. J’étais avec Martin. Je te raconte ?
— Vas-y, répondis-je en laissant glisser une gorgée d’alcool qui me brûla le palais.
— Bon. Je pense à toi sans arrêt depuis dimanche, Antoine, ce n’est pas normal. Quoi que je fasse, je me demande ce que tu en penserais, quel conseil tu me donnerais, comme si tu étais mon grand frère. Alors que tu es à peine un homme ! Je ne sais pas comment expliquer ça. Alors, Martin. Il m’avait invité au ...
... restaurant. Pas au village, hein, dans une auberge un peu classe, à une trentaine de kilomètres. Le repas commence, il est charmant, un peu lourd sur les compliments mais je me sens belle depuis que tu m’as regardé avec tes yeux de chat dimanche, tu te rappelles ? Bref, je ris, je bois un apéritif, un verre de vin avec l’entrée. Il pose sa main sur la mienne, j’accepte.
— Ça m’a l’air bien parti.
— Oui, oui, attends. On parle un peu de nous, de solitude, de nos connaissances communes. Le plat, un verre de rouge, on attend notre dessert et là, il me sert son petit discours. Il avait visiblement préparé ce qu’il allait me dire parce que c’est sorti d’un seul coup, tu vois, une tirade et après le silence et moi qui ne savait pas comment réagir.
— Et qu’est-ce qu’il a dit, ce nounours ?
— Tu trouves qu’il ressemble à un nounours ?
— Oui, un peu, non ? fort, poilu, grosse voix.
— Bon, tu as raison, mais ce n’était pas une histoire de nounours ce soir. Il m’a expliqué qu’il avait peur qu’on ne se comprenne pas, qu’on parte dans une histoire mièvre de deux vieux qui ont peur de la solitude et qui unissent leurs regrets et leurs blessures. Non, lui, il me voulait amante, il voulait de la passion, du sexe, de l’aventure. Il voulait qu’on essaye tout ce qu’on n’avait jamais fait dans notre vie. Je me suis risqué à lui demander des précisions, que je ne savais rien de ses attentes, de ses expériences. Alors il m’a dit :« Je te mets les points sur les i. Je veux te brouter la minette, ...