Le facteur - semaine 2
Datte: 27/03/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
jeunes,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
bain,
campagne,
Oral
pénétratio,
journal,
occasion,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... receveur tenait à me parler.
— Alors, on me trahit ? me dit-il abruptement.
— Quoi ?
— Je sais tout. Tu emmènes ma chérie à la rivière et tu te baignes avec elle, ajouta-t-il en souriant.
— Tu remarqueras que je ne l’ai pas retenue pour la soirée.
— Oui et j’ai suivi tes conseils. Demain après-midi, nous allons en ville faire les boutiques. L’objectif secret est un petit magasin de lingerie coquine que j’ai repéré sur internet. J’espère que ça va marcher parce qu’hier soir, elle est restée plutôt distante. Elle ne t’a rien dit sur moi, à la plage ?
— Non, mais tu sais elle est réservée et puis, on n’est pas de la même génération. Ce n’est pas à moi qu’elle se livrerait.
Ensuite, je suis passé chez Mélie. Je suis passé dans sa rue en milieu de matinée, à l’heure du café. Je ne m’arrêterais plus jamais chez la Salem. J’avais besoin de respecter les femmes que je désirais.
Chez Mélie Lenoir, je me suis senti à l’aise, comme chez une amie. Ce n’était pourtant que ma deuxième visite. C’était certainement parce qu’ici je ne me sentais pas observé. Je le lui dis, naïvement et cela eut l’air de lui faire plaisir.
— Moi c’est le contraire, me répondit-elle. Je voudrais qu’on m’observe et qu’on me dise ce qu’on voit. J’en ai assez de ne rien savoir de moi. J’ai mis cette nouvelle robe que ma belle-sœur a choisie et je ne sais même pas si elle me va. Peut-être que je suis ridicule ou que j’ai l’air d’un sac.
C’est une petite robe d’été, sans manche, bien serrée ...
... sur sa taille mince, qui faisait ressortir sa poitrine et montrait bien ses jolies jambes très blanches.
— Vous êtes superbe, Mélie. Mais attention, elle est plutôt courte. Quand vous êtes assise comme ça, on voit presque votre culotte.
— Merci Antoine. Vous voyez pourquoi j’ai besoin d’un regard. Écoutez, est-ce que je peux vous demander quelque chose d’un peu personnel ?
— Demandez toujours. Je suis capable de refuser si besoin. Après tout, ce sera en échange de votre café qui est très bon.
— Je ne sais même pas comment j’ose vous dire ça mais tant pis, je me lance. J’aimerais le regard d’un homme sur moi, le vôtre parce que j’apprécie votre voix, les mots que vous choisissez. Je voudrais qu’on ait un peu de temps, que j’essaie différentes tenues, ou même que je me déshabille un peu et vous me diriez comment je suis, ce qui vous plaît et ce qui ne va pas. Qu’en pensez-vous ?
— C’est me faire beaucoup d’honneur, je ne sais pas si, mais oui, j’accepte. J’apprécie votre compagnie et on pourrait passer un moment ensemble, c’est certain. Mais je ne sais pas quand parce que…
— Pas besoin de rendez-vous, Antoine. Je vous l’ai dit, je ne bouge pratiquement jamais. Quand vous aurez le temps, vous venez frapper à ma porte, c’est tout. Et puis, venez demain, le café sera prêt.
Et je suis reparti, tel Don Quichotte, vers de nouvelles aventures. Je me faisais cet effet, d’une marionnette qui allait au gré du vent, là où les femmes le poussaient. Mais je voulais me donner une ...