1. Le facteur - semaine 2


    Datte: 27/03/2024, Catégories: fh, fplusag, fagée, jeunes, gros(ses), grosseins, groscul, bain, campagne, Oral pénétratio, journal, occasion, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... su quoi répondre et elle s’est levée pour nous servir le café dans des mugs. J’ai tremblé mais elle n’a rien versé à côté.
    
    — Vous voyez bien que ce n’est pas juste, dit-elle tandis que nous buvions. Vous m’observez en permanence depuis que nous sommes ensemble et moi, je dois élaborer des stratégies complexes pour avoir la moindre information. Je ne peux jamais profiter des moments de silence.
    — J’essaye de ne pas vous observer tout le temps, je regarde aussi votre intérieur et je vois que tout est bien rangé. Ça m’épate, chez moi, je vois tout et il y a du bazar partout.
    — Chaque chose doit avoir une place. Sinon, je ne retrouve rien.
    — Merci pour le café, Mélie, c’était sympa cette pause.
    — Alors revenez. Je suis toujours là le matin et ça me ferait plaisir de parler avec vous un peu plus longtemps.
    — Promis. Mais là, je dois y aller, j’ai à peine commencé ma tournée et il est bientôt dix heures.
    
    Cette après-midi, j’ai fini assez tôt. Suzanne m’attendait, assise sur la même chaise que le matin dans la cuisine. Toutefois, elle avait meilleure mine. Elle avait pris une douche et elle sentait bon. Elle m’a prié de m’asseoir, m’a proposé un verre d’eau gazeuse avec une rondelle de citron et nous nous sommes retrouvés l’un en face de l’autre. Je savais plus de quoi j’avais le droit de parler et ce que je devais taire alors je n’ai rien dit et j’ai attendu.
    
    — Je suis désolée, a-t-elle commencé par dire.
    — Franchement, Suzanne, je ne comprends pas pourquoi. Vous ...
    ... êtes enfin en situation de profiter de la vie, après ces années moches, alors profitez ! Et si ton « désolé » a un rapport avec moi, même si tu m’as interdit d’en reparler, je vais te dire ce que je ressens : avec moi, c’est quand tu veux, où tu veux, et dans la position que tu veux. Tu es une amante délicieuse. Maintenant, tu ne veux plus en entendre parler, c’est comme tu veux. Si cela te gêne, je ne le dirai plus. Vous n’avez pas bougé de cette chaise de toute la journée ?
    — Si. Je me suis … caressée sous la douche en pensant à toi. C’est peut-être pour ça que je suis désolée. Mais tu as raison, je voudrais qu’on n’en parle plus parce que je ne sais pas quoi faire de ce qui est arrivé. Il fait très chaud ou c’est moi ?
    — Il fait très chaud. D’ailleurs, si tu n’as rien de prévu dans l’heure qui vient, on pourrait aller voir ce coin de baignade dans la rivière que je n’ai toujours pas vu.
    — Très bien. Je voulais te parler mais je n’ai rien à dire. On sera mieux dans l’eau.
    
    Les préparatifs furent rapides, la gêne se dissipait. Dans la voiture, Suzanne posa la main sur ma cuisse pour me dire qu’elle était enfin contente pour la première fois depuis dimanche. Les fenêtres étaient ouvertes et ses cheveux volaient dans le vent. J’étais bien moi aussi.
    
    Ma logeuse était toujours aussi séduisante dans son maillot une pièce. L’endroit était effectivement sympathique. La rivière faisait un coude et il y avait du sable d’un côté, tandis que de l’autre une petite falaise de ...
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