Le facteur - semaine 2
Datte: 27/03/2024,
Catégories:
fh,
fplusag,
fagée,
jeunes,
gros(ses),
grosseins,
groscul,
bain,
campagne,
Oral
pénétratio,
journal,
occasion,
Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe
... je me dis ça aussi mais si j’avais une idée pour l’éblouir, pour lui donner vraiment du plaisir. Je ne sais pas, peut-être que vous, les jeunes, vous connaissez le Kama Sutra, moi je fais l’amour à la papa, c’est pas ce qu’il lui faut.
— Tu veux une idée pour qu’elle s’envoie en l’air pour de bon ?
— C’est ça, je gamberge, tu vois, je n’en n’ai pas dormi de la nuit. C’est important pour moi, tu comprends, j’ai cinquante-cinq ans, c’est peut-être la dernière que je la mets dans mon lit et elle est vraiment très chouette, tu as dû remarquer.
— Je n’ai pas fait attention, on n’a quand même pas le même âge. Moi, je regarde les jeunettes. Et donc, si je te trouve une idée géniale, tu me racontes tout après ?
— Tu en as une ?
— Je ne sais pas mais tu pourrais essayer : j’ai lu ça sur un site cochon. Tu l’emmènes dans une boutique de lingerie. Un magasin chic, hein, pas au supermarché, en centre-ville. Tu la laisses choisir, tu regardes avec elle. Tu la pousses à essayer et là, tu rentres dans la cabine avec elle, tu commentes ses essais, tu dis l’effet qu’elle te fait en dessous glamour et là, tu la sautes.
— Dans la cabine ?
— Oui, c’est ça le truc et si la vendeuse se rend compte de ce qui se passe, c’est encore mieux.
— Tu crois que ça va lui plaire, à Suzanne ?
— Peut-être. Qu’est-ce que tu risques ? Et l’étape d’après, c’est le week-end au bord de la mer, la chambre d’hôtel qui donne sur la plage. Elle regarde la vue, tu viens derrière elle et tu la baises comme ...
... ça, debout devant la mer.
— Eh ben, j’ai bien fait de te parler, Antoine. On voit que tu connais les femmes.
— Oh c’est que du baratin, tu sais, on ne peut pas essayer ça avec les gamines de mon âge. Il faut une vraie femme pour sortir le grand jeu.
— Bon, merci. Je vais cogiter tout ça, essayer d’organiser quelque chose. Je ne sais pas encore si je vais oser.
— Mais si tu n’oses rien, tu vas la perdre.
— Je sais, merde, c’est pour ça que je ne dors pas la nuit.
— En tout cas, si ça marche, tu me racontes.
— Allez, gamin, file sur ton vélo, je t’ai assez mis en retard comme ça.
Voilà la conversation. Ce soir, je me la repasse dans mon lit et je me demande ce qui m’a pris. Je ne sais pas si je veux que Martin réussisse avec Suzanne, ni si elle apprécierait de se faire baiser dans une cabine d’essayage par un gros ours maladroit. Mais ça m’est venu naturellement. L’imagination m’a entraîné, je voyais Suzanne dans cette cabine, c’était très excitant. Enfin ce qui est fait est fait.
La tournée a été calme. J’ai tout de même fait une jolie rencontre. J’avais un paquet pour une dame du village chez qui je n’étais jamais allé, rue de l’église, tout près de la poste, Mme Mélie Lenoir. J’ai frappé et une dame m’a ouvert, c’est mon lot dans ce village. Vous connaissez la suite, elle m’a invité à entrer, elle voulait comme les autres m’offrir un café. Je n’ai pas refusé, parce qu’elle était très jolie, petite avec des traits très fins, une voix d’une douceur incroyable et ...