1. Le facteur - semaine 2


    Datte: 27/03/2024, Catégories: fh, fplusag, fagée, jeunes, gros(ses), grosseins, groscul, bain, campagne, Oral pénétratio, journal, occasion, Auteur: Amateur de Blues, Source: Revebebe

    ... jamais supporté les types qui s’en prennent aux femmes. J’ai posé la main sur l’épaule du mec à capuche et lui ai dit de sortir de là tout de suite. Il s’est dégagé d’un mouvement brusque tandis que son copain disait :« Qu’est-ce t’as ? Qui t’es toi ? ». J’ai cherché une arme sur le comptoir et je n’ai trouvé qu’une bouteille vide de coca. Je l’ai attrapé au moment où la capuche me poussait des deux mains en arrière.
    
    J’ai grandi en banlieue parisienne et je cerne assez vite le danger des situations. Ces deux garçons, ils n’avaient pas dix-huit ans, ne représentaient pas une menace importante, pas de couteau dans la poche, pas de folie furieuse. J’ai hurlé comme un possédé et fait des grands moulinets avec ma bouteille à la main et ils ont filé en me traitant de dingue.
    
    — Merci mon beau chevalier, a dit Sidonie quand je me suis retourné vers elle. Mais ce n’était pas la peine de prendre des risques pour moi, ils ne me faisaient pas peur. Et je connais leurs parents.
    — Mais tu n’es pas un boudin, Sido, c’est ça qui m’a mis en colère.
    — Oh ! C’est pas un compliment, ça ?
    — Ça vaut une limonade pour le héros ?
    — Carrément. Tiens, dit-elle en me tendant aussitôt une bouteille. Tu sais, Antoine, quand tu as dit que tu voulais être mon ami, j’ai cru que c’était juste du baratin pour te débarrasser de la grosse. Je ne pensais pas que ça pouvait être vrai.
    — On ne se connait pas, en fait. Je n’aime pas trop le baratin, les mensonges.
    
    Il y eut un silence. On se regardait ...
    ... dans les yeux, chacun essayant de comprendre quelque chose de l’autre. Elle était toujours aussi maquillée, avec ce regard intense et plein de vie qui m’avait frappé dès le premier jour. Elle avait toujours cette explosion de féminité qui débordait de son corsage. Je la trouvais touchante, cette volonté qu’elle avait, ce courage de se battre à armes inégales.
    
    — Sido, ai-je repris. Est-ce que je peux passer derrière le comptoir pour t’embrasser ? Subitement, j’en ai très envie.
    — Tu vas me rendre malheureuse, hein ? Viens.
    
    Elle savait embrasser. Sa main me caressait la nuque et sa langue s’enroulait au tour de la mienne ; ses lèvres étaient pulpeuses et son ventre chaud se collait contre ma bite. Le baiser dura longtemps, ma main descendait le long de son dos en sueur et commençait à pétrir ses fesses quand elle s’écarta de moi pour reprendre son souffle. Elle était petite et levait les yeux pour me regarder.
    
    — Et maintenant ? dit-elle d’une voix changée par le désir. Que demande monsieur ?
    — Je te veux, répondis-je en l’attirant à nouveau contre moi et en recommençant à l’embrasser.
    
    J’avais dit un instant auparavant que je n’aimais pas les mensonges. Dire que je la désirais à cet instant n’était pas un mensonge, mais il y avait beaucoup d’omission dans ce que je lui disais. Si j’avais à choisir entre elle et Mathilde, ou Sophie, ou peut-être même Suzanne, je la laisserais tomber. Mais elle était là, offerte comme une sucrerie et j’en avais si envie. Le deuxième ...
«12...101112...30»