Artiste... mon cul, oui ! - I
Datte: 20/03/2024,
Catégories:
fh,
amour,
Oral
rencontre,
Auteur: Enzoric, Source: Revebebe
... l’autre. Aussi liés que différents. Bref, tant indissociables que vivre ne serait-ce qu’une journée séparés serait pire que mourir. Voilà pourquoi, après habiter ensemble, se marier était plus qu’un besoin. C’était une évidence.
Mes croûtes se vendaient tellement bien et chères qu’elle a démissionné. Sans crainte du lendemain, sans peur d’être une épouse sans ressource financière, elle a tout abandonné.
Putain le pied ! H 24 ensembles. On ne se quittait plus. Hormis pour aller pisser, on vivait ce besoin de l’autre en permanence. Lorsque je peignais, elle était là. Lorsque l’on sortait faire les courses, nos mains étaient soudées. Lorsqu’on se douchait, c’était toujours à deux. Même lorsqu’on dormait, on était peau contre peau. Si l’un bougeait et brisait le contact, l’autre le ressentait et se plaquait contre ce corps, cette chaleur, cette présence. Énorme !
Mais tout à une fin. On ne peut pas renier ses passions à vie, et elle s’emmerdait alors que moi, je m’éclatais.
— J’me fais chier, m’avoua-t-elle un soir. Pas avec toi, mais quand même, j’me fais chier.
— Tu peux si tu veux, répondis-je, pinceau en main.
— Quoi ? Peindre ?
— J’pensais plutôt à prendre un taf, mais pourquoi pas ? Toute façon, quoiqu’tu peignes, ça peut pas être pire que ça.
Elle a regardé l’amas de couleurs que je venais d’étaler avant d’éclater de rire.
— Clair que ça peut pas être pire, mais imagine que je te détrône ! Tu pourrais vivre aux crochets de ta femme, toi ?
— Sans ...
... problème. Mais à une seule condition.
— Oh ! T’as une vilaine idée derrière la tête toi ! J’le connais ce regard. T’as la tête du mari, qui…
— Nue. Que tu peignes nue, du nu.
— Bah ! voyons ! Et pourquoi pas ta bite tant qu’t’y es ?
Hagarde, elle m’a regardé aller chercher une toile vierge. Lorsque j’ai mis le pinceau dans sa main, elle semblait amusée plus qu’autre chose, mais lorsque j’ai pris la pose, un tout autre sourire a illuminé son visage, et réveillé ma queue.
J’ai tenu la pose durant plus d’une heure. Une heure merveilleuse à m’imaginer, non pas ce qu’elle peignait, mais comment cette magnifique bouche allait, après avoir souri de toutes ses dents, s’arrondir autour du sexe qu’elle regardait sous toutes ses coutures. Elle l’a englouti avant même que je découvre ce qu’elle avait peint, et j’ai joui tel un type en manque.
— Putain ! C’est top, constatai-je, queue molle devant la toile ! J’savais pas que tu savais dessiner.
— Comme quoi t’ignores encore pas mal de trucs sur moi.
— Ha ! ouais ! Style, lui demandais-je ?
— Style des années de beaux-arts. Tu crois quoi, qu’on peut être critique sans en connaître un minimum ?
— Bah ouais. J’suis bien un peintre sans avoir fait de grandes études, moi !
Cette première toile, je l’ai accrochée sur le mur de notre chambre, face au lit, quant aux autres, elles se sont arrachées comme des petits pains. Elle a refusé de dévoiler que c’était elle qui les peignait, alors on a trouvé un accord : je gérais expos, ...