1. Artiste... mon cul, oui ! - I


    Datte: 20/03/2024, Catégories: fh, amour, Oral rencontre, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    Je suis peintre, un artiste, dit-on. Tu parles d’un artiste, je ne sais même pas dessiner la tête à Toto ! Mais il paraît que mon art est subjectif. Mon cul, oui ! Ce sont des croûtes et ça ne ressemble à rien. Et encore, chez certains, dans le rien y’a du beau. Mais bon, à défaut de savoir dessiner j’en vis bien, et c’est déjà bien suffisant.
    
    Ce fut lorsqu’une journaliste d’un magazine renommé, faisant le jour et la nuit sur l’art, m’a demandé d’où venait ce don que tout est revenu. Évidemment, j’ai inventé un bobard sans queue ni tête, qu’elle a gobé et couché sur son petit calepin rose. Depuis, souvent on me chambre, mais bien moins que si j’avais dit la vérité. Je n’ose même pas imaginer ce qu’on dirait de moi si je lui avais avoué que c’est en pissant que j’ai découvert le mélange des couleurs ! Ma copine avait mis ce truc dans la cuvette, un de ces machins qui rend l’eau bleue. Bah… en pissant, l’eau est devenue verte. Vous imaginez la scène, moi émerveillé comme jamais de pisser. Truc de ouf !
    
    Pas sûr qu’elle avait gobé la Valda, elle est partie tout sourire en me balançant « j’vous envoie le bon à publier demain. Bonne fin de soirée ». Elle m’aurait dit bon à tirer que je la publiais en 3D, la belle ! Parce que celle-là, s’il n’y avait pas déjà Béa dans ma vie, je la couchais en couleur, ce canon. Putain ! Si je savais dessiner ou peindre, pas de doute, je la croquais nue cette beauté. Mais pas en artiste, non ! Du style porno, bien beau, avec gros plan, éjac ...
    ... tout partout et cul tout rouge de l’avoir bien fessé et baisé.
    
    J’étais tellement inspiré, la queue dressée, qu’elle n’avait pas fermé la porte que j’avais devant les yeux ma prochaine croûte. Horrible ! Pas elle, mais ce que j’ai barbouillé sur la toile après m’être branlé et avoir craché la purée sur le pinceau. Ce soir-là, après l’eau bleue qui devient verte, j’ai découvert qu’une bonne branlette ça change aussi la couleur du monde.
    
    Le lendemain, quand j’ai lu ce qu’elle avait fait des dix phrases que j’avais eu toutes les peines du monde à articuler, j’étais sur le cul ! Enfin, pour dire vrai, je fantasmais être dans le sien, de cul. Parce qu’un cul pareil, c’est un appel aux vices ! C’est même plus qu’une tentation, c’est une incitation, son cul. Tout rond comme il faut, avec une fente, mes aïeux ! Truc de ouf !
    
    J’ai répondu « OK », ni plus ni moins. « Super » qu’elle m’a écrit. Super ! « Super », j’ai tapé et envoyé.
    
    Puis plus rien, plus signe de vie. J’ai tellement rêvé d’elle que j’ai peinturluré deux croûtes par jour avant que son article ne sorte enfin en kiosque.
    
    Ça a fait un boucan d’enfer ! La critique, tous ces faux-culs qui trouvaient mes toiles pour ce qu’elles sont ont changé leurs fusils d’épaules. J’étais devenu, après le type à abattre, le mec le plus branché. Mon bigophone n’arrêtait pas de sonner. Entre ceux qui voulaient m’exposer, les journalistes qui voulaient m’interviewer et ma meuf qui avait pris la grosse tête, je me suis tapé une ...
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