1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... doucement Colette. C’est un peu frustrant. Dommage…
    — Pardon, m’interrompis-je confuse.
    
    Elle n’ajouta rien, c’était inutile. Le malaise que j’éprouvais ne trouvait ses racines qu’en moi. Si je ne voulais pas la regarder, c’était parce que j’en avais trop envie. Une curiosité que je jugeais malsaine me poussait à voir une intimité dont j’avais imaginé les formes en décryptant les premiers feuillets dénichés. Ma pruderie affectée n’était qu’un prétexte pour retenir mon penchant voyeuriste… Et l’évidence m’apparut toute simple. Étais-je bête ! Si la Colette du cahier avait si bien décrit son sexe, c’était pour satisfaire son désir d’exhibition ; la Colette d’aujourd’hui recherchait le même plaisir. Je me montrais idiote et surtout ingrate en le lui refusant. Qu’avais-je à craindre en le contentant ?
    
    Les quelques secondes de ma prise de conscience durent paraître plus longues à mon hôtesse. Quand je relevai la tête, je découvris ses yeux inquiets fixés sur moi. Et tout s’enchaîna. Je desserrai mes genoux et son visage s’éclaira. J’aventurai mon regard entre ses jambes et nous échangeâmes un sourire. Elle scruta mon ventre et j’écartai plus franchement les miennes. Elle poussa son bassin en avant et me révéla les festons rosacés de sa fente. Je m’ouvris largement et lui offris le détail des plis de ma culotte.
    
    — C’est mieux ainsi, Chantal. Continuez à me charmer.
    
    Ce discret remerciement était pour moi un encouragement à me transporter dans un monde nouveau. Il ...
    ... n’était pas désagréable d’être exposée volontairement à la vue d’une autre. Peu m’importait qu’elle inspectât la transparence du voile ni qu’elle supputât les sillons qu’il enveloppait. Peu m’importait non plus de ressentir la moiteur de ma vulve, ni les frémissements qui en montaient. Ma voix était plus chaude et plus rauque, plus déliée aussi, plus adaptée à l’atmosphère érotique des péripéties que je contais à celle-là même qui en était l’héroïne.
    
    De fait, je me délectais en insistant sur les humiliations auxquelles l’avaient soumise les amies de Me L*, sur les explorations poussées auxquelles elles s’étaient livrées, sur les satisfactions honteuses qu’elles avaient suscitées chez leur victime. Les visions qui avaient enflammé mon imagination en rédigeant la scène me revenaient à l’esprit et m’affolaient les sens. Je voyais Colette s’abandonner à la lascivité de ses souvenirs et son excitation avivait la mienne. Elle retrouvait dans mes paroles les effets du trouble qu’elle avait ressenti et les mots que je prononçais nous liaient l’une à l’autre. Elle se masturbait en me regardant et je me représentais à sa place, nue au milieu de ce salon d’essayage, entourée de ces inquisitrices qui la – qui nous – tripotaient.
    
    Le besoin de me caresser m’étreignait, la culotte me gênait, les gestes que je réfrénais me trahissaient, mes yeux étaient rivés sur Colette. Elle inclina silencieusement la tête, ma main glissa sous l’élastique. Le regard de ma complice brillait, ma chatte était ...
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