1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Il y a plusieurs années, en nettoyant les tiroirs d’une commode de brocante, j’avais trouvé un petit cahier – apparemment un journal oublié – et j’avais essayé d’en tirer un récit qui ne trahisse pas trop les pensées de la première rédactrice(voir «Histoire de Colette »). Poussée par la curiosité, je me suis mise en quête de retrouver celle-ci.
    
    Le meuble avait connu différents propriétaires, mais, avec beaucoup de patience et plusieurs échecs, j’ai pu arriver à mes fins. La personne que je recherchais est une vieille dame qui vit retirée dans l’arrière-pays provençal et qui a accepté de me recevoir.
    
    Quant à Me L*, qui jouait un rôle majeur dans l’histoire, j’ai pu identifier certains textes des archives de la presse locale où cette personnalité est mentionnée, dans les rubriques mondanités de l’époque ou à l’occasion d’évènements officiels. Rien de bien croustillant, hélas, sur sa vie privée sinon une vague biographie évoquant son ascendance familiale fortunée et son mariage précoce avec le vieux tabellion qui lui avait transmis son office. La bonne bourgeoisie provinciale sait taire ce que doit ignorer le profane.
    
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    J’étais partie tôt – gros effort – ce matin-là, en prévision d’erreur ou de contretemps toujours possible sur la route. Je n’avais certes rendez-vous qu’à 14 h 30, mais, d’une part, la Haute-Provence n’est pas la porte à côté de la Côte d’Azur et, d’autre part, ce que j’avais pu repérer de l’itinéraire n’incitait pas à l’optimisme ...
    ... sur la facilité à trouver l’adresse de ma destination. Pas question d’arriver bêtement en retard lorsque l’on n’est déjà pas très rassurée sur l’accueil qui, en définitive, vous sera fait.
    
    J’avais téléphoné l’avant-veille à Colette(continuons à l’appeler ainsi) et dû argumenter longuement pour qu’elle consente à m’accorder cette visite. L’objet, au départ, lui en avait déplu. Elle manifestait une réticence affichée à revenir sur une période qu’elle me disait totalement sortie de sa mémoire. Elle soutenait même ne pas se souvenir d’avoir jamais écrit quoi que ce soit dans le moindre cahier. J’en étais venue à douter de mes propres certitudes, au point d’hésiter à poursuivre la conversation.
    
    Mais, soit que mon charme bien connu ait opéré vocalement, soit que j’aie mentionné par hasard un détail suscitant son intérêt, Colette s’était enfin montrée plus conciliante et avait admis être bien l’auteure des notes que j’avais trouvées. Ensuite, tout avait été très vite sans que j’aie plus à insister pour convenir d’une rencontre. Elle avait toutefois décliné mon offre amicale de l’inviter à déjeuner, au motif qu’il n’y avait pas le plus petit restaurant à trente kilomètres autour de chez elle. Ni d’hôtel, bien sûr, avait-elle ajouté, avant de préciser qu’elle préférait que je vienne en début d’après-midi.
    
    Je m’étais donc résignée à faire le voyage dans la journée avec l’obligation d’un retour nocturne. Maintenant, en grignotant mon pique-nique, je me reprochais mes doutes sur ...
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