1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... mes capacités d’orientation. L’aller avait été plus rapide que prévu, et le chemin indiqué, plus facile à découvrir que je le craignais. Pas de souci, je me trouvais largement en avance. Mon inquiétude portait par contre sur l’étourderie de n’avoir emporté qu’un méchant petit pull-over peu approprié à la fraîcheur probable de la soirée dans ce coin perdu des Préalpes, fussent-elles du Sud !
    
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    À 14 h 30 pétantes, j’achevais le parcours tortueux, montant, sablonneux, malaisé, qui conduisait à l’entrée discrète du jardin au milieu duquel trônait la vieille ferme où mon hôtesse avait fait élection de résidence. Une dame avenante, vêtue avec une sobre élégance, m’attendait sur le seuil.
    
    D’après mes calculs, Colette devait approcher les quatre-vingts ans, voire les dépasser. Celle qui se présentait à mes yeux en paraissait dix de moins, sinon plus. Sur le coup, je crus être en présence d’une aide familiale ou d’une obligeante voisine venue suppléer à une quelconque faiblesse. Coiffée avec soin, visage discrètement maquillé, silhouette encore svelte, elle s’avança d’un pas alerte.
    
    — Garez-vous au bout de la cour, m’intima une voix claire. Je déteste avoir la vue d’un engin mécanique depuis mes fenêtres.
    
    J’obtempérai avec un étonnement qui s’accrut pendant que je sortais de voiture.
    
    — Tiens ? ! Je vous avais cru plus jeune en vous entendant au téléphone.
    — C’est… c’est donc vous Colette, balbutiai-je stupidement.
    — Hé bien, oui. Que ...
    ... croyiez-vous ? Venez, le café vous attend. Entrez vite. Malgré le soleil, il fait frisquet.
    
    Ma méprise semblait l’avoir mise en joie, ou peut-être flattée. Elle ne m’en tenait pas rigueur en tout cas et m’observait de haut en bas en souriant. Malgré cette bonhomie affectée, je me sentis soudain déstabilisée par l’examen soutenu auquel j’étais soumise. Détaillée, soupesée, étudiée dans les moindres petits détails de ma tenue et de mon physique, il me revenait en mémoire les premières pages du fameux cahier.
    
    — Détendez-vous, voyons ! Je ne suis pas Me. L*… me taquina Colette qui semblait l’avoir deviné. D’ailleurs, depuis notre conversation, poursuivit-elle en redevenant sérieuse, je suis curieuse de savoir ce que vous avez compris d’Ève et de moi. Je suis impatiente de lire ce que vous avez traduit de mes gribouillis.
    
    Le ton était amical, le regard moins. Un brusque raidissement de l’attitude donnait un tour impératif à la banalité du propos. Je bredouillai un vague assentiment en tendant les feuillets que j’avais apportés. Un bref remerciement accompagna le passage d’une main à l’autre. Je m’en voulais de rester plantée là, immobile et indécise, tandis que les pages étaient rapidement tournées et parcourues en diagonale. Et pourtant, impossible de bouger ni de jouer l’insouciance.
    
    — Mais asseyez-vous donc, s’adoucit Colette en posant la liasse sur la table. Pardonnez-moi, je vous dois des explications que je vous donnerai. Pour l’instant, mettez-vous à l’aise pendant que je ...
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