1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... tard, et, si je me souviens bien de ce qu’il s’est passé, vous ne m’avez déjà conté que la moitié de l’histoire.
    — En effet Colette ! convins-je comme prise en faute. Vous avez d’ailleurs raison de parler de conte : je dois vous avouer que j’ai peur d’avoir été peut-être trop inventive dans cette seconde partie. J’espère que vous voudrez bien me le pardonner.
    — Vos excuses sont d’avance acceptées, Chantal. Mais vous, accepteriez-vous l’invitation de me tenir compagnie ce soir ?
    — Que voulez-vous dire ?
    — Ne vous inquiétez pas, je ne vous propose pas de dormir avec moi ! J’ai une chambre d’ami à votre disposition. Enfin, disons plutôt une chambre d’amies, au féminin pluriel !
    
    Elle éclata d’un rire juvénile. C’était la première fois et je fus étonnée par le timbre clair et frais qu’elle soutenait. Il me fallut renouveler tant mes remerciements que mes regrets pour qu’elle consente à m’écouter.
    
    — Désolée, Chantal. Que disiez-vous ?
    — Vous êtes très aimable Colette, mais je n’ai emporté que ce que j’ai sur moi. Sinon, j’aurais été heureuse de rester avec vous ce soir.
    — Si ce n’est que cela… Personne ne vous attend ? Vous n’avez pas d’autres obligations ?
    — Non, rien ni personne les jours prochains.
    — Dans ce cas, s’il vous plaît, faites-moi plaisir. J’ai envie de mieux vous connaître. Quant à vous, je suis sûre que vous aimeriez savoir la suite de ce que vous avez découvert. Vous pourrez me poser toutes les questions pour satisfaire votre curiosité. Alors, ...
    ... c’est oui ?
    — Vous me tentez, je l’admets.
    — Donc c’est dit ! Ne vous tracassez pas, je vous prêterai volontiers des vêtements pour quelques jours. Pour le reste, on se débrouillera si vous n’êtes pas trop exigeante. Ah, par contre, je n’ai que des robes ou des jupes à vous offrir, et pas de lingerie, sauf peut-être un soutien-gorge ou un bustier.
    
    Sa proposition était sincère et dénuée d’affectation. Elle semblait beaucoup y tenir, je dirais même inquiète que je la refuse. Évidemment, d’après ce qu’elle sous-entendait, je devais envisager un séjour au-delà d’une nuit. Néanmoins, mon hésitation fut de courte durée et je la rassurais sur mes aptitudes à m’accommoder d’un confort aléatoire comme sur mes indifférences de choix en matière de tenues, celle de ce jour étant simplement plus pratique pour conduire.
    
    — Et puis, je ferai sans problème ma petite lessive, conclus-je en souriant.
    — Pour cela, je vous suggérerais une recette qui vous en dispenserait, sourit-elle à son tour, visiblement soulagée de mon accord. Maintenant, buvons notre thé avant qu’il ne soit froid et devisons en bonnes amies pendant cet entracte. Vous aurez tout le temps de reprendre votre lecture ensuite.
    
    Nous devisâmes, effectivement. Nous papotâmes aussi librement que si nous nous étions connues de longue date. De fait, n’était-ce pas mon cas vis-à-vis d’elle ? J’avais pénétré une époque déterminante de sa vie en déchiffrant son journal intime, j’avais interprété, sans doute parfois à tort, ses ...
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