Prologue : c’est donc vous, Colette ?
Datte: 11/03/2024,
Catégories:
ff,
fagée,
inconnu,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Masturbation
uro,
lesbos,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... jupe pendant la description de l’exhibition publique qui lui avait été imposée. C’était tout naturellement que je la voyais se masturber en lui relatant le nettoyage de son intimité auquel elle avait dû se prêter. C’était toute hésitation envolée que je pressai d’une main fébrile la fourche de mes cuisses en détaillant les humiliations qu’elle avait volontairement subies pour mériter le cadeau d’une robe de prix.
L’impudeur de notre échange, l’incongruité de la situation, l’excitation inhabituelle chez une femme de son âge, la différence singulière entre nos générations, rien de tout cela ne me traversait l’esprit. Une seule interrogation, absurde, me trottait dans la tête : cette décisive robe de tulle fin existait-elle encore dans la garde-robe de Colette ?
La tentation prégnante de ma curiosité et le besoin de reposer ma voix aidant, je finis par lui poser la question.
— Mais oui, Chantal, je l’ai conservée, précieusement, et telle que je l’ai reçue. Vous vous doutez bien que ma morphologie a bien changé depuis – aujourd’hui, cette robe flotterait sur moi –, mais j’ai tenu à n’y faire aucune autre retouche que celles ajustées sur le vif à l’époque. Cela vous surprend peut-être, mais je lui attache une valeur de symbole. C’est en quelque sorte mon acte de renaissance, voyez-vous ?
Sa réponse me donnait un aperçu de l’évolution psychologique qu’elle avait accomplie et m’invitait à mesurer l’importance des changements qu’elle avait désiré réaliser, ou qui lui ...
... avaient été imposés, dans sa personnalité. Elle respecta le silence de ma réflexion avant de proposer gaiement une collation.
— L’heure du thé approche et vous devez avoir la gorge sèche, ma petite Chantal. Vous avez bien droit à une pause. Vous voulez du thé vert ou du thé noir ? Aromatisé, lait, sucre ? Dites-moi vos préférences en toute simplicité et reprenez haleine pendant que je prépare notre dînette.
Le soleil baissait, en effet, et il y avait beau temps que la cafetière était épuisée. J’avais soif, je fis part de mes choix, sans façon comme elle le souhaitait. Puis, l’offre de mon aide ayant été déclinée, je calculai qu’il me restait en gros la moitié du récit à restituer devant mon hôtesse. J’en terminerais à la nuit pour peu que le goûter se prolongeât. Quelques échanges sur l’interprétation que j’avais extrapolée de ses notes, un minimum d’éclaircissements ou de rectifications à solliciter, la moindre politesse dictant, après, de m’intéresser aux suites qu’avait connues son aventure, je devais donc me résigner à ne retrouver mon domicile qu’au-delà de minuit, et encore !
Colette avait dû parvenir aux mêmes conclusions, à moins qu’elle n’ait surpris les regards que j’avais jetés à la dérobée par la fenêtre et sur ma montre. Elle s’était abstenue de commentaires en apportant la théière, mais avant de poser le plateau des tasses et des douceurs elle s’arrêta devant moi.
— Vous avez un long chemin pour rentrer chez vous, n’est-ce pas, répéta-t-elle. Il est ...