1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... assez gentille pour ne pas vous en offusquer.
    
    Sans s’occuper de mon éventuelle réaction à cette requête incongrue, elle alla s’installer dans un fauteuil à l’autre bout de la pièce, m’obligeant à me tourner pour lui faire face. Assise confortablement, sa tasse à proximité sur un petit guéridon, elle attendait que je me lance.
    
    Les premières phrases sortirent d’une gorge mal assurée. Mais ma voix s’affermit peu à peu grâce à l’écoute attentive que je constatais. La première page passée, la suite en fut plus aisée. L’exercice devenait même agréable et, prise au jeu, encouragée par l’intérêt manifeste(et parfois indulgent) de mon auditrice, j’éprouvais du plaisir à nuancer ou soutenir ma lecture.
    
    À plusieurs reprises, des hochements de tête approuvèrent mes interprétations. D’autres fois, des moues dubitatives ou négatives m’informaient que j’avais fait fausse route. Mais Colette ne m’interrompait pas. Elle me pressait plutôt de continuer, se contentant de consigner sa remarque. L’après-midi s’avançait ainsi, sans y prendre garde, et j’avais de plus en plus l’impression de gagner l’estime de mon public. Public on ne peut plus réduit, bien sûr, mais que l’ambiance de mon récit captivait peu à peu.
    
    Les prémices avaient fait naître quelques sourires, teintés néanmoins d’un soupçon de nostalgie ou peut-être embrumés de souvenirs inopportuns. L’évocation de la rencontre équivoque avec Me. L* avait amené un léger frisson dont je n’aurais pu dire sur-le-champ s’il ressortait ...
    ... du retour de la peur vécue ou du regret de ce passé. Tout au plus avais-je cru voir s’embuer le regard lorsque j’avais prononcé les mots « Madame Ève ».
    
    Lorsque j’arrivai à la description de l’essayage forcé des bas, les choses évoluèrent. Colette réagit ouvertement au rappel d’avoir été obligée de montrer son ventre nu, de révéler sa touffe négligée au milieu d’une boutique de luxe, et d’y avoir consenti malgré sa pudeur. Une main sur la poitrine, l’autre sur son ventre, elle se caressait à travers le tissu comme si je n’eusse pas été là. La discrétion commandait de détourner le regard de cet abandon, mais en rapportant l’injonction d’oublier à jamais le port d’une culotte, la pensée que ce « jamais » impliquait un « toujours » l’emporta sur ma réserve. Si rapide que fût mon coup d’œil, il n’échappa pas à celle qui le recevait. Retroussant sa jupe d’un geste aussi bref que probant, elle mit un terme à mes spéculations. J’en ai peut-être rougi, mais cette confirmation donnée sans gêne ni provocation créa entre Colette et moi le début d’une première complicité.
    
    Dès lors, tout me parut moins contraignant. La tournure nouvelle prise par notre relation avait refoulé les scrupules de convenances qui me retenaient. C’était tout uniment que j’acceptais les curieuses sensations que faisait naître en moi la lecture des promesses de sévices énumérées par Me. Ève L* à l’intention de sa future soumise. C’était en toute conscience que je regardais Colette glisser les doigts sous sa ...
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