1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... !). Comme au début de notre rencontre, sa voix douce que démentait son air sévère rendait ses ordres d’autant plus inéluctables. J’obéis, j’ouvris ma chatte à deux mains. Je m’exposai, impudique et obscène, honteuse d’accepter de le faire et accablée par ma veulerie. J’en aurais pleuré… j’en pissai.
    
    J’en pissais à grand flot, à jet dru, à longs traits, avec un incommensurable et inattendu plaisir sexuel, inexplicablement béate sous le regard entendu et satisfait de Colette.
    
    — Hé bien, vous y venez enfin, plaisanta-t-elle gentiment. Comment vous sentez-vous ?
    — Pardonnez-moi, bêtifiai-je encore ahurie.
    — Vous pardonner ? Et de quoi ? D’avoir éclaboussé ma douche, ou de vous être révélée à vous-même ? … Non Chantal, c’est plutôt à moi de m’excuser pour vous avoir imposé cette expérience.
    — Je ne sais pas, je ne sais plus, je n’aurais jamais imaginé ressentir un tel… une telle… C’était plus qu’un soulagement, c’était… c’était presque un orgasme.
    
    Je cherchais mes mots. Je tremblais, incapable d’expliquer, de m’expliquer, ce que je venais de vivre, figée sur mes jambes fléchies, sans penser à les refermer ni même à retirer mes doigts pour me clore, indifférente à l’examen intime que Colette continuait de me faire subir.
    
    — Vous venez de découvrir une petite partie des sentiments que l’on peut éprouver dans la soumission, reprit-elle en tendant la main vers un mouchoir en papier. Ce mélange de peur, de désir, de honte et de plaisir, ou encore de douleur et de ...
    ... jouissance, on ne le connaît réellement qu’en le vivant. Pour certaines personnes, il agit comme une drogue… Mais laissez-moi vous nettoyer un peu, si vous le permettez.
    
    J’étais toujours sans réaction, comme abasourdie. Elle prit mon silence pour un accord. Je ne la dissuadai pas.
    
    — Je sais bien que vous n’êtes pas lesbienne, poursuivit-elle en tamponnant délicatement ma fente écartée. Du moins, vous ne croyez pas l’être. C’est normal. Vous avez un mari, des enfants, vous êtes satisfaite de votre vie. Si vous rêvez quelques fois d’autres ciels de lit, ce ne sont que péchés véniels. La rançon de Pénélope, comme dit le bon Georges.
    
    La raison me revenait doucement. Néanmoins, je ne voyais pas d’offense aux privautés que s’arrogeait mon hôtesse. Cette infantilisation ne me blessait pas. Elle m’apparaissait au contraire comme une marque d’affection qui répondait au secret espoir que j’avais refoulé. J’acceptais l’essuyage des débordements de mon urètre avec reconnaissance.
    
    Cette passivité incitait Colette à prolonger sans doute plus que nécessaire ses attentions. Elle s’enhardissait jusqu’à rechercher la présence de traces humides dans les moindres replis, sans s’occuper des exhalaisons qu’elle y débusquait ni des émois nouveaux que ses attouchements éveillaient.
    
    J’aurais dû être gênée des parfums prononcés qu’avaient provoqués les moiteurs du jour, l’orgasme du passé récent et l’urine du moment présent. Je ne songeais pas plus aux uns qu’aux autres. Les mains qui œuvraient ...
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