1. Prologue : c’est donc vous, Colette ?


    Datte: 11/03/2024, Catégories: ff, fagée, inconnu, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Masturbation uro, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... étaient douces, en effet. Lorsque leurs doigts remplacèrent les miens, sous le prétexte d’une meilleure efficacité, pour garder ma chatte ouverte, je ne m’y opposai pas.
    
    Durant les quelques instants où ma pensée dérivait entre ces sentiments divers, Colette, tiraillant par ici, étirant par-là, nettoyant partout, déroulait ses propres réflexions et ses observations à mon endroit.
    
    — Vous n’ignorez pas, Chantal, combien sont multiples et confuses les pulsions qui nous gouvernent. Chacune et chacun de nous enferme une foule de tendances contradictoires où la raison le dispute à l’intuition, le voyeurisme à l’exhibitionnisme, la domination à la soumission, l’hétéro à l’homo, pour ne citer que cela. La grande majorité refuse et dénie ses penchants majeurs. Une petite partie les découvre et les reconnaît comme simples fantasmes. Seule une rare minorité les admet et décide de suivre la pente de ses choix. Une amie bisexuelle me disait qu’un lesbianisme exclusif me privait de la moitié des plaisirs de l’amour. Qu’en pensez-vous ?
    
    Elle n’attendait pas vraiment de réponse, et moi, fort en peine de lui en donner une, je me contentai de hocher la tête tandis qu’elle changeait de sujet.
    
    — Voilà, tout est bien net ! J’aime comment vous êtes faite. Vous avez de jolies formes. Des courbes finement dessinées et des sillons profonds, une crête bien dégagée, de grandes lèvres charnues sans excès, et les petites sont gentiment festonnées. Dommage de cacher un ensemble aussi mignon ...
    ... sous une toison aussi envahissante… Je pourrais y remédier, si vous le souhaitiez.
    
    La surprise de tels compliments acheva de me tirer du brouillard dans lequel je flottais. J’en étais certes flattée, mais j’avouai franchement n’être guère tentée par une épilation intégrale.
    
    — Ce n’est pas ce que je suggérais, se récria Colette. Il n’est pas question de faire table rase ! Je me limiterais aux lèvres, et peut-être au sillon fessier, si besoin… Je vous assure que vous vous trouveriez encore plus séduisante. Enfin, ce sera comme vous voudrez. Mais faites-moi plaisir : pensez-y. Vous me direz demain.
    
    J’y consentis, ne fût-ce que par correction, pour ne pas décliner brutalement une proposition qui semblait motivée par un sincère intérêt. Et, puisqu’elle avait mis notre échange sur un terrain d’absolue intimité, je me permis de la questionner sur un détail que j’avais aperçu lors de notre tête-à-tête masturbatoire.
    
    — Pardonnez-moi, Colette. J’ai vu que vous avez réellement des nymphes très longues et débordantes. Ce n’est pas une critique. Mais j’ai cru remarquer une sorte de tache sur l’une d’elles…
    — Sur les deux, et ce ne sont pas des taches, me coupa-t-elle sans se vexer.
    
    À son invit', je constatai sur les chairs qu’elle me présentait largement déployées deux marques creuses, symétriques, et légèrement boursouflées autour comme des cicatrices.
    
    — Le souvenir indélébile que je garde de mon noviciat, précisa-t-elle en souriant. Ne soyez pas impatiente, je vous ...
«12...111213...16»