Tonton Cristobal
Datte: 09/02/2024,
Catégories:
fh,
ffh,
fffh,
fplusag,
couleurs,
frousses,
rousseurs,
voisins,
poilu(e)s,
fépilée,
coiffure,
magasin,
noculotte,
strip,
caresses,
entreseins,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
fsodo,
Humour
fantastiqu,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... sciences, de médecine ou de charme, des invitations à des tournois de poker, bref tout un fatras indescriptible. Je me rends compte aussi que Lucien achetait beaucoup de choses sur internet, la moitié de ces papiers sont des factures de produits divers achetés sur la toile. S’y trouvent aussi des notices en anglais, allemand…
Je suis en congés, je ne dois commencer mon travail que dans un mois, pourquoi pas loger ici en attendant, en profiter pour ranger, jeter toutes ces vieilleries ?
Je descends à la cave où une agréable surprise m’attend. La réserve de boissons de ce vieux coquin ! Des Bourgogne, Côtes-du-rhône, des Sauternes, des Châteaux de Lancyre, du Lacrima Christie, des whiskies de tous âges et toutes provenances, des cognacs et armagnacs, vins d’Alsace et Champagne… de quoi donner le tournis à tout sommelier. À en croire les étiquettes, ce n’est pas de la piquette. Les vins précieusement rangés dans un meuble, gardés à température ambiante, avec thermostat et alarme. À vue de nez, il doit y avoir trois cents bouteilles.
C’est décidé, je reste, nettoie, et dans quelques mois je verrais si je vends… ou pas.
Je m’offre un repas au resto du coin, où j’apprends qu’ils livrent à domicile, pour des clients triés sur le volet. Lucien faisait partie de ces clients… ça ne m’étonne pas !
oOo
Vêtu d’un vieux jean rapiécé et d’un t-shirt troué, je m’attaque à la chambre d’amis.
Je ne pensais pas que des journaux puissent peser aussi lourd. Heureusement ...
... qu’un container à papier est à disposition dans le local à poubelle, en bas, sans ascenseur, bien évidemment.
À midi, je ne sens plus mes genoux ni mon dos. J’ai aussi un mal de crâne pas piqué des hannetons alors que je n’en suis qu’à la moitié du boulot.
J’ai aussi découvert un truc marrant, une trentaine de cartons, style carton de déménagement, plein de boîtes de Ricoré munies de leurs couvercles, mais vides.
Il n’avait pas le wifi à tous les étages le tonton ? Comment nomme-t-on un collectionneur de ce genre de choses, un syllogomaniaque, je crois. Je réglerai ça plus tard, les containers à emballages débordent et ne sont pas près d’être vidés pour cause de grève. Pour l’instant, j’ai autre chose à faire, ça ne presse pas. Il me reste assez de paperasses à jeter.
Je téléphone au restaurant pour qu’il me livre un repas, et pendant ce temps je cherche une boîte de paracétamol ou d’aspirine. Je découvre dans l’armoire de sa chambre des sachets de poudre… qui me flanquent la trouille, m’imaginant de suite le pire, cocaïne et autres cochonneries du même genre.
Il avait rangé ses différents sachets dans des boîtes intitulées Çarapétamol, ou encoreMâlobide etRododo, deux autres nommésChidur etChimou, ça me rassure, je reconnais bien là l’esprit farceur du tonton.
Je trouve aussi des huiles essentielles.
Je savais le Lulu adepte des médecines douces, parallèles ou perpendiculaires, il se méfiait des toubibs classiques et achetait ses médicaments sur des sites ...