1. Tonton Cristobal


    Datte: 09/02/2024, Catégories: fh, ffh, fffh, fplusag, couleurs, frousses, rousseurs, voisins, poilu(e)s, fépilée, coiffure, magasin, noculotte, strip, caresses, entreseins, Oral 69, préservati, pénétratio, fsodo, Humour fantastiqu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... Adèle Taplane on ne trouve que des immeubles d’habitation. De beaux bâtiments en pierre claire de trois à cinq étages, aux balcons égayés par des jardinières fleuries baignant dans le doux soleil matinal.
    
    La notaire m’a donné le code de la porte d’entrée, je dois me mettre en relation avec la copropriété, car ce code change chaque mois. Y résident, outre feu mon tonton, huit autres locataires, si j’en crois les noms inscrits aux côtés des sonnettes.
    
    Je pénètre un petit hall bien éclairé, puis emprunte – à taux modéré – un large escalier en bois massif, patiné par les ans.
    
    Il y a deux appartements par palier. Alors que je déverrouille celui du premier étage gauche, une accorte jeune femme sort de l’autre porte. Blonde, un jean moule divinement ses fesses rebondies et un t-shirt blanc fait la même opération sur sa poitrine tout aussi remarquable.
    
    Elle m’adresse un grand sourire :
    
    — Vous êtes de la famille de ce pauvre monsieur Lucien ?
    — C’était mon oncle. Philippe Duvel-Mercier, me présenté-je.
    — Toutes mes condoléances. Nous l’aimions beaucoup. Un si brave homme, si gentil, si serviable. Il nous parlait beaucoup de vous, de son neveu préféré. Vous allez habiter ici ? C’est un bel appartement, meublé avec beaucoup de goût, et si vous y restez, vous verrez que les gens sont sympas et le coin tranquille.
    — Je ne sais pas encore, il y a une heure je ne savais pas que mon oncle me léguait ses biens. Alors je vais d’abord visiter.
    — Je vais vous laisser ; je ...
    ... cause, je cause et je dois aller bosser, je tiens le salon de coiffure à l’angle si vous voulez vous faire rafraîchir la coupe, passez me voirChez Sandrine, vous ne pouvez pas rater c’est écrit en gros, Sandrine, et c’est moi.
    
    Elle me réchauffe de son joli sourire, me fait un petit coucou de la main et descend l’escalier en remuant le popotin. Jolie, très jolie même, mais quelle tchatche ! Elle m’a débité sa dernière phrase sans reprendre haleine.
    
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    L’oncle invitait sa famille au restaurant, jamais chez lui. Personne ne connaissait son pied-à-terre en France, aussi je découvre son repaire, son havre de tranquillité. Meublé avec goût, des photos de paysages décorent les murs, certainement des endroits qu’il a visités, Grand Canyon, fjords norvégiens, mont Fuji et Venise.
    
    S’y trouvent quelques peintures aussi. Dans une grande armoire, je découvre sa caverne d’Ali Baba. Lucien ramenait de chacun de ses voyages un souvenir. Un stetson des États-Unis, une chapka de Russie, un kilt d’Écosse, une muleta d’Espagne et ainsi de suite. Ça, je vais le garder, pas question que je me sépare d’un pan de sa vie.
    
    Sur les meubles des bibelots et des photos de lui avec quelques-unes de ses conquêtes, une de toute la famille réunie et plusieurs de moi.
    
    Je passe de pièce en pièce. D’abord un bureau et un ordinateur. Puis deux chambres dont une déborde de revues de toutes sortes, de vieux journaux bons à mettre à la poubelle. Des guides touristiques périmés et mensuels de ...
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