1. Vrai ou faux 3 – Un, deux, trois, je m’en vais au bois


    Datte: 02/02/2024, Catégories: fh, ffh, Humour Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... peut prêter à confusion…
    
    Marc fronce momentanément des sourcils, puis il s’esclaffe :
    
    — Ah ben oui, c’est vrai. Héhé, deux chiennes… Héhéhé…
    — Passons à la suite. Ce sera aussi assez court.
    — Ah bon ? Encore une courte ?
    — Oui, vu le score, je pense que le match de nos femmes va bientôt se terminer. Alors vaut mieux que ce soit assez rapide, si tu veux entendre la fin.
    
    Une fois de plus, je bascule en mode « je » pour raconter ma petite histoire forestière.
    
    Cet après-midi, je suis en train de me balader tranquillement en forêt avec les deux actuelles femmes de ma vie : ma légitime et ma maîtresse.
    
    — Hein ? La légitime et la maîtresse ?
    — Ce sont des choses qui arrivent plus souvent qu’on ne le croit. Il n’est pas rare que la maîtresse soit connue de l’épouse et vis-versa.
    — C’est vrai que… moi-même…
    
    Donc disais-je, nous sommes à trois dans la même forêt, l’épouse, la maîtresse et l’homme qui fait la jointure entre les deux. De plus, les deux femmes sont parfaitement au courant de la situation, car ça les arrange toutes les deux, et ce pour diverses raisons. Pourquoi se pourrir la vie si on peut finalement se partager le même homme, en ne conservant pour soi que le meilleur ? Ce qui convient à l’une ne convient pas forcément à l’autre et réciproquement.
    
    — Euh, le mari de la maîtresse est au courant ?
    — Il semblerait que non. N’oublie pas que, quand on me raconte des choses, on ne me sert pas toute histoire sur un plateau dans les moindres détails. ...
    ... Exemple, quand tu as joyeusement culbuté la femme du trésorier du club lors du réveillon de fin d’année, tu as passé sous silence divers points.
    
    Marc a un sourire crispé :
    
    — Euh… oui… Moins fort quand même ! Nos femmes sont juste en face…
    — Je continue…
    
    D’ailleurs, ces deux femmes (la légitime et la maîtresse) évoquent librement la chose sans complexe. La balade dans la forêt se passe très bien, jusqu’à ce que l’une d’elles(la maîtresse) annonce :
    
    — Ah oui, samedi début de mois prochain, Jean (prénom choisi au hasard pour ne pas révéler son identité) m’accompagne au centre Antiqua, car mon mari risque de me faire trop honte si j’y vais avec lui.
    
    Aussitôt, l’autre femme(l’épouse) s’exclame :
    
    — Samedi début du mois prochain ? Mais Jean doit impérativement venir avec moi, on a une kermesse avec un stand à tenir !
    — Ah non, c’est mon tour, là ! Je ne te l’emprunte pas trop souvent à ce que je sache.
    — Tu rigoles ou quoi ? C’est quand même mon mari !
    
    La maîtresse ricane :
    
    — Oui, c’est légalement ton mari, mais c’est souvent moi qui m’occupe de la partie devoir conjugal ! Et pas que…
    — De toute façon, y pas à discuter, on a un stand à tenir à la kermesse. Point barre.
    
    Honnêtement, j’avais zappé cette fichue kermesse. Conciliant, j’interviens pour tenter d’apaiser les deux femmes de ma vie :
    
    — Pour la kermesse, on peut procéder à un échange standard de mari.
    — Ah non, c’est toi que je veux, mon vrai mari ! Pas l’autre clampin !
    
    Ma maîtresse réagit ...
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