1. Vrai ou faux 3 – Un, deux, trois, je m’en vais au bois


    Datte: 02/02/2024, Catégories: fh, ffh, Humour Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... de petits cris incongrus, puis je suis reparti sur la pointe des pieds, les laissant en tête à tête, euh non, en tête à chatte.
    
    — Et t’as pas participé ? Je veux dire le type…
    — Je t’ai expliqué pourquoi.
    — Je les connais, ces femmes ?
    — Le type en question s’est limité à dire : deux femmes du club. Point barre.
    — Ah zut !
    
    Eh oui, c’est déjà fini. J’avais bien précisé que c’était court, très court, comparativement à la première histoire que j’ai racontée. Passons donc à la suite, à la partie Vrai ou Faux.
    
    Face à nous, nos femmes continuent de jouer. Aucune des deux ne veut céder à l’autre. Deux battantes ! Marc, qui n’est pas un fan de tennis, ne comprend rien à cet acharnement sportif. Ayant fini ma deuxième saynète, je demande à mon voisin :
    
    — Alors, Marc, vrai ou faux ?
    — Pfff… j’sais pas… Elle est récente cette histoire ?
    — Hmmm, quelques mois…
    — De quelques mois ? Dans ce club ?
    — Oui, quelques mois et ce club.
    
    Marc se met à sourire franchement :
    
    — Alors là, c’est tout vu ! Les gouines, je les renifle à cent mètres ! Et y en a pas ici, pas une seule ! Toutes les femmes d’ici, je les ai… euh… je veux dire : presque toutes les femmes…
    — C’est ça, mon vieux, raccroche-toi aux branches comme tu peux. Si t’as folâtré avec deux ou trois femmes ici, c’est le maximum. Et puis, entre nous, je vois mal ma femme s’envoyer en l’air avec toi.
    
    Avec un certain rictus, Marc concède :
    
    — Euh… moi aussi… Pas Valérie…
    
    En réalité, ma femme ne serait pas ...
    ... contre, mais comme elle me l’a avoué une fois, elle se sentirait dégradée de passer à l’acte, car si Marc est indéniablement beau, ce n’est pas la lumière qui brille à tous les étages, et ma chère moitié possède une certaine exigence quant à l’intellect de l’homme qui la culbute.
    
    En clair, j’ai plutôt intérêt à me méfier des profs de philo que des maîtres-nageurs. Je reviens à nos moutons ou plutôt à nos brebis :
    
    — Nous sommes d’accord, toi et ma femme, c’est improbable. Alors, ta réponse ?
    — Faux de chez faux. Sûr, à deux cents pour cent !
    
    Je souris béatement :
    
    — Décidément, tu n’as pas de chance !
    — HEIN !?
    — Eh oui, c’est vrai…
    — Ah ben, merdalor !
    
    Un peu dégoûté, soupirant abondamment d’avoir encore perdu, Marc regarde nos femmes se renvoyer inlassablement la balle. Ce qu’il ignore, c’est que les deux lesbiennes de mon histoire, il est actuellement en train de les regarder jouer !
    
    Inutile de préciser que cette info m’a beaucoup servi pour négocier par la suite certaines choses auprès de ma femme et sa femme(à Marc, bien entendu)…
    
    Compatissant, je tape sur son épaule :
    
    — Allez, je te balance la troisième et dernière histoire…
    — La prochaine fois, je dirai que c’est vrai, même si ça me paraît trop gros !
    — C’est une stratégie… En parlant de stratégie, le duel de nos femmes s’éternise, pas une pour lâcher le morceau.
    — Oui, c’est curieux… on dirait deux chiennes qui se disputent le même os.
    — La prochaine fois, évite le féminin du mot chien, ça ...
«12...567...»