1. Vrai ou faux 3 – Un, deux, trois, je m’en vais au bois


    Datte: 02/02/2024, Catégories: fh, ffh, Humour Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... ignore qu’elles existent, là sous son nez. La vérité est parfois plus invraisemblable que les pauvres affabulations qu’il m’inflige souvent et qui m’affligent.
    
    Marc hoche la tête, un peu perdu dans ses pensées. Devant nous, en sueur, nos femmes continuent leur partie acharnée. Tout en les regardant s’échanger une balle jaune qui fuse à toute allure, je continue sur ma lancée :
    
    — Voici venir l’anecdote numéro deux, elle sera très courte.
    — OK, Léo, je t’écoute…
    — Ça se passe toujours dans les fourrés, dans les bois, la nature ou ce qui lui ressemble, d’ailleurs ces trois anecdotes ont ce point en commun.
    
    Marc ne m’interrompt pas, il a visiblement hâte de connaître cet autre vrai ou faux.
    
    De l’autre côté du cours de tennis où nous sommes tous les quatre, je désigne à mon interlocuteur une bande de verdure un peu à l’écart :
    
    — Marc, tu vois ces arbustes, là-bas ?
    — Oui, je les vois. Et alors ?
    — Eh bien, c’est là que se passe ma deuxième histoire. Changeons un peu de sujet, ce ne sera pas une histoire de domination.
    — Ah bon ?
    — Il existe plein d’autres sujets dans le sexe, figure-toi… Un jour, alors qu’il était tard, un adhérent du club décide de faire un petit tour au-dehors, tandis qu’il y avait une petite collation dans les locaux derrière nous.
    
    Les yeux de Marc se mettent à briller :
    
    — Ho ho ! Il s’est passé un truc dans ces buissons ?
    — T’as tout compris… Je te le fais à la première personne comme avant.
    
    Il est assez tard, je m’enquiquine un ...
    ... peu, alors je décide d’aller faire un tour au-dehors. Alors que je flâne sur le cours, j’entends un petit bruit étrange qui semble sortir des fourrés. Sans doute un animal qui se balade.
    
    Un peu plus tard, un autre bruit se fait entendre au même emplacement. Curieux de nature, et afin de passer le temps, je décide d’aller voir ce que ça peut bien être. Un lapin ? Un hérisson ? Quelque chose de plus gros ?
    
    — Quelque chose de plus gros !
    — Oui, Marc, quelque chose de plus gros, mais pas ce que tu crois.
    
    Je m’approche en silence afin de ne pas faire fuir l’animal en question. Le bruit se manifeste à nouveau. Je m’avance lentement. J’écarte délicatement une partie du massif et là, je découvre deux femmes en train de se faire des privautés. Elles sont toutes les deux en tenue de tennis, donc sans doute des adhérentes, mais sans leur petite culotte, en train de se faire un joyeux soixante-neuf ! Pour résumer : se fourrer dans les fourrées.
    
    — Nooon !?
    — Si ! Elles y allaient de bon cœur !
    
    Je replace partiellement les feuilles, tout en continuant de mater les deux lesbiennes en train de se faire du bien. Je me demande s’il faut que j’intervienne ou pas. Puis, me mettant à leur place, je me dis qu’il serait préférable de ne pas les importuner. Si elles jouent au saphisme, ce n’est pas pour qu’un mâle se pointe, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine.
    
    Je continue à regarder ces deux adhérentes se donner plein de plaisir dans une débauche de bruits étranges et ...
«12...456...9»