Un mariage arrangé
Datte: 19/01/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
laid(e)s,
campagne,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Anotherworld, Source: Revebebe
... Elle venait de finir un coin, mais elle suait sang et eau, avec de larges auréoles de transpiration sous les aisselles. Elle avala d’un trait sa mousse, sans sourciller et sans prendre le temps de reprendre sa respiration. Puis elle me toisa, en me regardant finir la mienne, avec un soupçon de dédain dans le regard. À son humble avis, je ne devais pas être suffisamment à la tâche. D’ailleurs, elle m’en fit bientôt le reproche ouvertement :
— N’ayez pas peur de vous activer un peu plus, monsieur Dupuis.
Puis elle me conseilla de m’occuper de ceci, et me suggéra de faire de cela, me donna des consignes très précises pour que je sois le plus efficace possible, prenant visiblement son rôle de contremaître très au sérieux. Il s’agissait surtout pour moi d’évacuer les gravats.
L’héritage que le vieux m’avait fait miroiter était en train de m’échapper. J’avais déjà fait une croix dessus, j’avais été assez naïf pour penser qu’un paquet de biftons suffirait à me motiver pour vivre avec cette fille, mais non… tout à fait impossible. Déjà parce qu’elle ne m’attirait absolument pas et parce qu’en plus elle allait perturber mon existence.
Nous avions bossé toute la journée, je ne comptais plus les heures ! Le jour déclinait et j’étais complètement sur les rotules. Nous n’avions fait qu’une petite demi-heure de pose à midi et, par la suite, cinq minutes par-ci, par-là, à peine le temps de boire un coup. Avec elle, il fallait toujours travailler, c’était pire qu’une ...
... stakhanoviste. Je lui ai suggéré d’arrêter là pour aujourd’hui, mais elle n’avait pas l’air décidée, elle voulait absolument terminer la partie « défonçage » avant la nuit. Elle avait de l’énergie à revendre ! De mon côté, je n’en pouvais plus. J’ai décidé d’abandonner, j’ai quitté la pièce et suis allé m’effondrer dans un des gros fauteuils qui s’étaient retrouvés par hasard dans le couloir. Rien qu’à la voir s’agiter, cette fille m’épuisait. Vivre avec elle, hors de question, je n’aurais pas tenu une semaine à ce rythme d’enfer.
C’était l’heure de l’apéro, j’ai avalé un premier verre de Whisky, suivi de son frère jumeau. J’étais tellement crevé que j’ai piqué du nez. Elle est venue me rejoindre beaucoup plus tard dans ce living improvisé où nous avons siroté la énième mousse de la journée.
— Eh bien, dis donc, sacré travail ! me suis-je extasié.
Elle m’a tendu un sandwich bien charnu qu’elle avait savamment concocté pendant que je roupillais.
— Ce n’est que le premier jour, a-t-elle cru bon d’ajouter pour enfoncer le clou.
— On pourrait peut-être faire une petite pose, ai-je suggéré, dépité.
— Avec moi, il ne faut jamais que ça traîne ! a-t-elle tranché en avalant d’un coup le reste de sa cannette de bière, avant d’émettre un rôt tonitruant.
Cela m’a foncièrement choqué d’entendre une femme éructer ainsi, un véritable tue l’amour. J’avais l’impression de me retrouver côte à côte avec un vieux pote maçon et attendais d’un instant à l’autre à ce qu’il glaviote dans son ...