Un mariage arrangé
Datte: 19/01/2024,
Catégories:
fh,
hplusag,
laid(e)s,
campagne,
Oral
pénétratio,
rencontre,
Auteur: Anotherworld, Source: Revebebe
... de me changer, j’en ai pour deux minutes. Y-a du café dans la cuisine, si tu veux, tu t’en sers une tasse.
C’était une gentille fille avec un très bon fond. J’en avais de multiples preuves. Souvent, des vacanciers, qui passaient dans le coin à la recherche de la solitude, venaient s’enliser dans notre chemin bourré d’ornières. Lorsqu’elle était dans les parages, Marilyne était toujours la première à leur porter secours. Et puis sa façon d’arriver ainsi toute guillerette, ça m’aurait vraiment fait mal au cœur de l’attrister.
À son attitude très « professionnelle » lors de ce premier contact, j’avais nettement l’impression que son père s’était contenté de lui dire quelque chose comme :« Va donc proposer ton aide au voisin, il a besoin que quelqu’un l’assiste pour faire des travaux ». Et qu’il ne lui avait pas parlé de parties de jambes en l’air et encore moins de vie commune. Quel filou, ce vieux Georges ! S’il s’était contenté de lui dire cela, c’était pour moi un sacré traquenard, comment voulait-il que je m’en sorte pour draguer sa fille ?
En plus, cette femme me semblait trop claire et trop limpide pour être offerte aux manigances et qu’on lui joue des entourloupes par-derrière, c’aurait été vraiment dégueulasse. Elle arrivait chez moi pleine de bonne volonté, prête à m’épauler pour me faire plaisir et je n’avais pas du tout envie de lui causer du tracas et encore moins de la violenter dans l’arrière-cuisine.« Surtout que je n’avais aucune envie de la culbuter, ...
... dans la cuisine ou ailleurs », pensai-je en m’habillant tristement.
En mon absence, la jeune femme avait déjà pris les choses en main, faisant l’inventaire des outils et des matériaux, décidant des tâches qu’il allait falloir faire, et dans quel ordre on allait les faire. Dès mon retour, je me retrouvai embarqué malgré moi dans cette aventure que je n’avais pas vraiment choisie, mais à laquelle je ne pouvais désormais plus me soustraire… Énergiquement et avec autorité, la chef de chantier m’invita à porter la télé, la chaîne Hi-fi, ainsi que la plupart des meubles dans une des chambres d’amis, sans que j’aie trop mon mot à dire. Le séjour se retrouva en un tour de main à moitié vide.
Puis, décidant que je n’avais sans doute pas le bon outillage et qu’il me manquait aussi quelques cartons pour vider le restant des meubles, Marilyne fit un saut jusque chez elle et revint une demi-heure plus tard, les bras chargés de burins, de marteaux et d’un perforateur. Elle semblait bien décidée à en découdre avec le vieux sol défraîchi auquel elle s’attaqua après m’avoir aidé à vider complètement la pièce. La défonceuse faisait un boucan assourdissant et soulevait des tonnes de poussière, tandis que la carreleuse s’activait avec obstination. De mon côté, je n’avais pas grand-chose à faire, qu’à regarder et à fermer les portes pour éviter que la poussière ne se propage.
Un peu plus tard, je suis allé chercher des bières et, quand je suis revenu, ma compagne était déjà toute en nage. ...