Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats
Datte: 01/01/2024,
Catégories:
ff,
fplusag,
campagne,
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fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
nopéné,
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dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... resta une seconde interdite, essayant d’appréhender l’espace qu’elle découvrait. Le son d’une voix chaleureuse la surprit.
— Ah, Colette ! Entrez, entrez. Comment vous sentez-vous ?
Ève L* avait troqué son ensemble boléro et cuir mauve pour une robe vaporeuse de pastel bleu dont la transparence dévoilait ses formes plus qu’elle n’en masquait les charmes. Colette ne savait trop quelle attitude prendre face à ce revirement de tenue et de manières.
— Je… je vais bien, Madame, merci.
— Allons, allons, pas de Madame ! Lorsque nous sommes dans cette aile de la maison, appelez-moi Ève, tout simplement. Les prénoms sont de rigueur ici.
— Bien… heu, d’accord… Ève.
— Parfait ! Venez, nous ne voulions pas commencer sans vous.
Colette se retourna, certaine que l’invitation s’adressait aussi à Aloïse, mais la novice, sa mission accomplie, s’était discrètement éclipsée. Ève, le bras familièrement passé sous le sien, l’entraîna à travers ce qu’elle nommait le salon de réception, salle à manger d’hiver à l’occasion, jusqu’à la terrasse où la table était dressée. Les « résidentes permanentes de la maisonnée », ainsi qu’elles lui avaient été présentées, étaient appuyées à l’écart contre les balustres, un verre à la main, en grande conversation.
La pensée qu’elle en était l’objet lui vint immédiatement à l’esprit. Mais il n’y eut aucun silence ni changement de sujet à son arrivée. Au contraire, elle fut amicalement accueillie et aussitôt priée d’accepter une coupe. Les ...
... comportements étaient naturels, l’ambiance était détendue, les derniers doutes qu’elle nourrissait encore d’une mise en scène machiavélique disparurent. Ève la quitta en s’excusant pour s’entretenir avec la gouvernante. Les autres s’étaient réunies autour de Clémence. Colette goûta son champagne et s’intéressa au décor.
Sous la balustrade, une aire gazonnée s’élargissait en pente douce jusqu’aux massifs de rosiers qui encerclaient à demi la piscine. Un verger d’oliviers lui faisait suite avant qu’une pinède clairsemée ne précède le bois d’essences diverses barrant la vue au sud. Sur la gauche, à quelque distance de l’angle du bâtiment, s’élevait une structure métallique en forme de volière devant laquelle s’apercevait une piste circulaire et sableuse, évoquant un manège hippique. À droite, une fontaine aux quatre bouches traditionnelles chantonnait au bord du chemin gravillonné menant à l’entrée principale. Au-delà s’étendait un jardin, potager ou d’agrément, peut-être les deux. Des deux côtés, une haie de cyprès serrés et, semblait-il, de ronces luxuriantes, isolait l’espace privé d’une intrusion physique ou visuelle.
L’ensemble dégageait une impression de calme et de volupté tranquille dans la lumière rasante qui adoucissait les contours des formes minérales et végétales. Colette reporta son regard sur la terrasse où les conversations se prolongeaient sans qu’on l’en exclue ni qu’on la sollicite. Elle en profita pour examiner à son aise ses prochaines voisines de ...