1. Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats


    Datte: 01/01/2024, Catégories: ff, fplusag, campagne, fête, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, uro, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... table.
    
    Aloïse n’avait pas encore réapparu. Clémence était, ainsi qu’elle l’avait entrevue en arrivant, toujours nue. La vieille cuisinière ne semblait pas affectée par l’exposition de son anatomie défraîchie. Les deux soubrettes, dans leur court tablier, restaient fesses nues, bronzées et rebondies pour Issa, pâles et séparées par la chaîne pour Jenny. La collaboratrice avait remplacé son tailleur par un chemisier en dentelles blanches descendant à mi-cuisses. La gouvernante portait une ample et assez courte tunique de soie chamarrée de rose, à la place de la longue robe ajustée. Colette en conclut qu’une convention protocolaire marquait la différence entre celles qui changeaient de tenue pour le repas et les autres. Une question de préséance, sans doute. Apparemment, on l’avait incluse dans le premier groupe.
    
    Certains détails de l’organisation de la table rectangulaire attirèrent ensuite son attention. Un couvert et un fauteuil d’osier occupaient l’un des bouts. Les autres couverts étaient disposés sur les côtés, en trois paires face à face. Sept places au total. Qui n’était pas conviée à ce souper ? La répartition des sièges l’étonna également. Le fauteuil était à l’évidence réservé à Madame… non, à Ève. À sa gauche, deux chaises, puis rien devant le couvert. De l’autre côté, un couvert et rien devant, puis deux chaises. À quoi correspondait un tel arrangement ?
    
    Elle s’avança pour mieux se rendre compte et buta sur un chevalet en métal. En se reculant, elle heurta ...
    ... quelque chose et s’y appuya. Elle retira vivement la main en se retenant de crier. L’objet était un autre chevalet, en bois celui-là, dont les traverses supérieures montraient des rangées de petites pointes acérées, d’à peine deux ou trois millimètres, mais très efficaces. L’apparition de Aloïse apportant les hors-d’œuvre la dispensa de s’interroger sur leur usage.
    
    — Merci, Aloïse. Pose le plateau sur la table, nous nous servirons, décida Ève. Tu veux bien aller nous chercher le vin ?
    — Bien sûr, Ève.
    — Colette, reprit celle-ci, vous êtes notre invitée. Venez près de moi, à droite.
    
    Le statut d’invitée était gratifiant. Elle oubliait tout à se trouver si proche de la maîtresse de maison qui, avec une aimable autorité, continuait à distribuer les places.
    
    — Irène, tu te mets à côté d’elle, n’est-ce pas ? Vous ferez connaissance… Irène est la personne que vous verrez le plus souvent, ma chère Colette, si vous résidez parmi nous.
    
    C’est ainsi qu’elle apprit le prénom de la gouvernante et la salua d’un sourire sans s’attarder sur la signification exacte de la phrase, sinon d’impliquer que son sort restait en suspens.
    
    — Gwladys… En face de Irène, bien sûr, poursuivit négligemment Ève. Et Issa à côté de toi.
    
    La collaboratrice et la soubrette brune s’approchèrent à leur tour, la seconde devant le couvert le plus éloigné tandis que les deux derniers étaient rapidement attribués.
    
    — Clémence, tu te placeras à ma gauche, je veux te surveiller. Jenny, à la droite de ...
«12...678...14»