1. Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats


    Datte: 01/01/2024, Catégories: ff, fplusag, campagne, fête, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, uro, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    Résumé des épisodes précédents :
    
    Il fait beau, le vent s’est calmé. Nous sommes installées sur la terrasse de l’hôtel-restaurant où m’a conviée Colette. Le patron la tient en grande estime si j’en crois la goûteuse eau de figue dont il nous a gratifiées au café après nous avoir fait apprécier en salle sa spécialité de pieds paquets. Nous la sirotons au doux soleil d’un début de printemps en devisant de choses et d’autres, futiles ou intimes.
    
    Rien ne vaut la commensalité pour mieux se connaître. Colette sait admirablement jouer du partage des repas pour m’amener à des confidences que je n’aurais jamais faites à mes plus proches amies, ni même à mon mari. Mais je dois lui rendre justice, elle n’est pas avare des siennes. Et elle m’en fait don avec une sérénité qui gage de sa sincérité. Bref, si nous ne nous sommes rencontrées en personne que depuis vingt-quatre heures, nous savons déjà à peu près tout l’une de l’autre, autant sinon plus que si nous ne nous étions pas quittées depuis la naissance.
    
    Je suis bien. La tête me tourne un peu, je suis délicieusement grise. La faute à la bouteille de Vaqueras généreusement consommée, peut-être. Ou bien à cause de la cigarette que m’a roulée Colette, en me chuchotant, sourire aux lèvres, qu’elle avait tous les vices : la boisson, la fumette, et le cul ! C’est une conception de la vie qui ne m’est pas tout à fait étrangère, au fond. Je me rangerais volontiers à cette approche sybarite. Je suis bien…
    
    Je rêvasse, Colette se ...
    ... tait. Elle s’était à nouveau extasiée sur la beauté de la nature lorsque nous étions arrivées en vue de notre destination prandiale. Jusqu’alors, elle m’avait surtout enseigné les arcanes de son contrat de soumission entre deux anecdotes piquantes sur son stage de formation. Elle n’est plus revenue sur ces sujets à table et j’ai respecté sa réserve.
    
    Maintenant, nous sommes seules. J’ai en tête une foule de détails sur lesquels je brûle de la questionner. Oserai-je rompre la trêve de la sieste, ou dois-je me résoudre à espérer que la lecture promise pour ce soir m’apporte les réponses ? J’hésite trop longtemps à prendre une décision. Colette me devance en se levant.
    
    — Vous sentez-vous prête à reprendre notre promenade, Chantal ? J’aimerais vous montrer un endroit que j’affectionne. Il faudra emprunter un chemin plus long pour revenir à la maison, mais nous pourrons faire halte pour vous permettre de prendre des notes.
    
    J’acquiesce aussitôt, stimulée par le sous-entendu de la proposition.
    
    — Volontiers, mais je n’ai rien pour écrire.
    — Le patron nous dépannera !
    
    Trois minutes après, je suis dotée d’un mauvais stylo et d’un bloc de feuilles estampillées à la gloire d’une cave vinicole locale. Seule difficulté, la dispute amicale sur qui réglera la note du repas ! Colette la revendique : je suis son invitée. Le patron est de son côté. Je m’incline.
    
    Nous partons après d’ultimes échanges d’aménités et je nous laisse parcourir un bout de route avant d’évoquer la ...
«1234...14»