1. Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats


    Datte: 01/01/2024, Catégories: ff, fplusag, campagne, fête, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, uro, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... arriverait si Gwladys se contrôlait aussi mal que vous lorsqu’elle porte un pantalon…
    
    Les rires discrets qui faisaient écho à ces remontrances accablèrent Colette. On ne s’occupait déjà plus d’elle, cependant. Ève invitait Aloïse à quitter son poste et rejoindre la tablée.
    
    — Tu as bien travaillé, ma chérie, peut-être même trop bien. Tu prendras le dessert avec Clémence.
    
    La novice blêmit et alla se placer, tête basse, auprès de la cuisinière. Son visage s’éclaira quand Ève lui fit signe de venir vers elle.
    
    — Aloïse, j’ai convoqué le jury pour demain soir. Te sens-tu prête ?
    — … Oui…
    
    Pas d’étonnement, juste une très infime hésitation dans cette réponse. Un doigt courut doucement sur les fines zébrures que Colette avait remarquées sur le corps de la toute jeune femme. On voyait de l’affection dans cet effleurement léger.
    
    — Il y a plusieurs jours que tu n’as pas été travaillée… Ne me déçois pas, surtout !
    — Je suis prête, Ève. Je vous le jure !
    — Irène te donnera un dernier entraînement demain matin. Après tu seras libre pour réviser et te préparer.
    — Oui, Ève. Merci
    — Approche-toi.
    
    Ève retroussa le bas de sa robe et farfouilla de l’autre main dans son vagin. Elle en retira une clef luisante qu’elle introduisit encore baveuse dans la serrure du cadenas.
    
    — Écarte les jambes, ma chérie, tu as droit à une petite récompense, ronronna-t-elle en délivrant les lèvres de la novice de l’acier qui les traversait.
    
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    Colette ...
    ... s’arrête de parler, comme perdue dans ses souvenirs. Ou peut-être hésite-t-elle à me confier ce qu’elle a vécu d’autre au cours de cette soirée qui préfigurait sa nouvelle vie. J’évite pendant quelques instants de troubler son silence, mais cette attente me met mal à l’aise. Je préfère lui donner l’illusion que c’est moi qui interromps le fil de ses confidences.
    
    — Brrr ! Il commence à faire frisquet, dis-je en frictionnant mes avant-bras.
    — Ma pauvre ! Vous n’êtes guère vêtue, en effet, sourit-elle en sortant de sa rêverie. Et puis, vous avez déjà noirci tous vos feuillets à m’écouter me raconter.
    
    La faute à qui si je suis cul nu ? ! Mais, c’est vrai, j’ai rempli les rectos et les versos du bloc-notes à la gloire du vin local. J’ai même écrit dans le peu de marge qui restait. C’est un prétexte aussi plausible que mon soi-disant frisson. Nous nous donnons la main pour nous relever. Ce simple contact fugace m’enchante. J’en éprouve presque des frémissements dans la poitrine et le minou… simple coïncidence, sans doute.
    
    Colette, elle, balaye des yeux l’horizon. Je suis son regard. Rien n’a beaucoup changé. Le soleil va bientôt se coucher, bien sûr, mais sous un beau ciel clair, et, de l’autre côté, le moutonnement gris ne me semble qu’un peu plus épais et sombre. Sa conclusion m’étonne.
    
    — De toute façon, il vaut mieux rassembler nos affaires et rentrer, décrète-t-elle.
    
    Bon, je ne vais pas la contredire, allons récupérer nos frusques ! D’ailleurs, complètement à poil, il ...
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