1. Le souper : hors d’œuvres et (d)ébats


    Datte: 01/01/2024, Catégories: ff, fplusag, campagne, fête, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral nopéné, uro, piquepince, lesbos, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... environnement tout aussi humide.
    
    Elle réalisait sans peine que la novice chevauchait sa cheville, mais déjà l’autre pied recevait les mêmes longues et sensuelles cajoleries que le premier. Des fourmillements montaient de ses jambes à son ventre, sa vulve s’humectait, son cœur s’accélérait. Ses tétons la trahissaient à travers le lin fin. Elle se retenait pourtant de porter la main à sa poitrine. Ce ne serait que mieux révéler ses émois en voulant les cacher.
    
    Le trop agréable supplice cessa soudain. Ce fut pour sentir ses cuisses brusquement écartées et ses chevilles cogner celle de ses voisines. Aussitôt, une jambe s’enroula autour de chaque mollet et le bloqua. Maintenue ouverte, le pli des genoux saisi par les poignes solides qui l’attiraient au bord de son siège, elle ne pouvait que se livrer sans défense à la ventouse qui se collait à son sexe. Elle s’agrippa à la table, n’osant regarder ni à droite ni à gauche les visages qui, elle le savait, l’observaient. Sous la nappe, une inexorable fouilleuse entamait une exploration enfiévrée.
    
    Autour de sa chatte, sur sa chatte, dans sa chatte, les succions succédaient aux aspirations, les léchages aux gougnottages, les titillements aux mordillements. Ses longues nymphes étaient aspirées, mastiquées, recrachées, froissées, dépliées, étalées, baisées, étirées, lissées et roulées sans fin. Des dents les agressaient, les mordaient. Une langue les calmait, pour s’enfoncer ensuite loin dans son con. S’en retirait pour ...
    ... revenir s’y plonger, plus avant, plus profond. La chaleur de son vagin lui prenait le ventre, lui prenait les reins, lui prenait le buste, envahissait sa poitrine et son cou. Elle allait jouir.
    
    Les triturations et les pénétrations s’arrêtèrent. Un bref moment de calme et de vide. Quand deux lèvres gobèrent son bouton et l’enveloppèrent d’une douce moiteur, son corps s’amollit et elle soupira. Quand la bouche se souda au clitoris pour le téter à l’arracher de sa cachette, elle se raidit… et cria.
    
    Son cri déclencha le silence. Des figures étonnées, arrêtées dans leurs phrases, se tournaient vers elle. Leur réprobation muette l’assaillit. Ses fesses baignaient, ses joues brûlèrent.
    
    — Allez-vous bien, ma chère Colette ?
    
    La voix de Ève câlinait ses oreilles. La main de Ève câlinait son cou. L’affection de Ève la comblait. Le sourire de Ève l’inquiétait. Elle hocha timidement la tête.
    
    — Vous avez joui, me semble-t-il.
    — Un orgasme en son et liquide, à défaut de lumière, ajouta Irène en soulevant la nappe.
    
    Devant la chaise de Colette, une petite flaque éclairait pourtant le carreau, conséquence directe de celle qui couvrait le siège.
    
    — Un bel hommage aux talents de mon élève, constata Ève. Mais il n’est pas bienséant d’être aussi démonstrative. Il nous faudra vous donner un gage. L’accepterez-vous ?
    — Oui, Ève. Pardon.
    — Vous devrez apprendre à vous maîtriser. Je vous l’ai déjà dit, Colette ! La rééducation vous sera difficile, mais indispensable. Imaginez ce qui ...
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