1. Un 14 juillet bleu blanc sexe


    Datte: 23/11/2023, Catégories: fh, ff, collection, revede, massage, Oral pénétratio, historique, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... durant la matinée ? Oui, c’est bien la même, qui faisait figure de leadership malgré la déroute de notre Groupe.
    
    Je ne me situe plus dans la ville, mais lui fais confiance, nous nous cachons dans une venelle étrangement vide.
    
    Nous nous asseyons, elle ouvre son sac, tend son regard vers le mien : pour la première fois, je vois ses yeux. Bleu ? Blanc ? Rouge ? Je sais qu’il existe des lentilles pour imiter des drapeaux ou autres choses comme des yeux de dragons ou encore, mais elle, ce ne sont pas des lentilles. Son iris est bleu, mais tout l’autour est irradié de rouge, comme si des millions de veines parcouraient le blanc de ses yeux. J’en ai le souffle coupé et elle m’ordonne :
    
    — Ne tombe pas dans les pommes !
    
    Elle enlève mon masque et ma cagoule, appuie sa main chaude sur ma joue et me fait boire à sa bouteille. Puis, grand moment de ce jour-là, elle enlève à son tour sa cagoule et enfin je la vois, comme si je l’avais toujours cherché…
    
    Elle a une attitude de belle et de rebelle, combattante, armée, fougueuse, aux gestes précis, je sais qu’elle ne laissera jamais tomber Gavroche. J’aimerais seulement qu’elle laisse sa main sur ma joue, qu’elle m’embrasse tendrement, je mangerais ces lèvres roses, je caresserais son être mutin, elle s’activerait, nous serions le premier couple du Nouveau Monde…
    
    Mais nous n’avons pas le temps de faire plus ample connaissance, j’allais lui demander de m’embrasser. Ça crie plus loin et ça hurle plus près, ça tonne et ça ...
    ... détonne, une nouvelle attaque désorganisée « des forces de l’ordre » s’annonce. Elle me touche de nouveau la joue d’une main si douce que j’aurais léché chacun de ses doigts et, me fixant dans les yeux, me dit simplement :
    
    — Tu as été un héros sur le pont. Rendez-vous ce soir, 23 heures, à la Place CENSURÉE, je veux que tu viennes faire le Coup avec moi !
    
    Elle se lève rapidement, remet son sac à son dos, sa cagoule, son masque, me fait le signe de paix de son index et majeure tendus puis détale, me laissant à moi-même. Je mate son cul moulé en noir courir et me murmure :
    
    — Oh oui, je serai là…
    
    Je reprends mon souffle, avise où je suis, et me souviens qu’une amie, Audrey, n’habite pas trop loin. Je souris : elle est infirmière, Audrey, non ?
    
    *
    
    Ses doigts sont vertueux et sensuels. Audrey m’a massé le corps quelques minutes après que j’aie cogné à son appartement, rue du Fauconnier. Elle m’a vu amoché, m’a directement fait entrer. Avec son naturel bienveillant, son doux sourire creusant ses fossettes, elle a reculé d’un pas et dès la porte fermée, elle a dit mon nom en un souffle en me caressant le visage dont je n’avais pas vu l’état.
    
    — Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
    — Le mauvais endroit au mauvais moment…
    
    Elle m’a attiré dans son appartement, tout simple, un petit studio d’étudiante en médecine, en tâtant mon corps et en me questionnant, tu as mal ici ? Et ici ? Je faisais mon fier, mais ils ne m’avaient pas loupé, les salauds. Les yeux verts d’Audrey ont ...
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