1. Un 14 juillet bleu blanc sexe


    Datte: 23/11/2023, Catégories: fh, ff, collection, revede, massage, Oral pénétratio, historique, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    J’ai toujours aimé être derrière Stéphanie et agripper ses belles petites fesses rondes. J’ai toujours aimé l’entendre gémir et m’enfoncer en elle. J’ai toujours aimé plaquer ma main sur sa nuque et voir ses cheveux blonds s’enrouler autour de mes doigts. Ses cris deviennent toujours intenses. Ce matin, je souris et me demande pourquoi je ne reviens pas chez elle plus souvent.
    
    Steph a un bel appartement peint en blanc, au deuxième étage, rue Véronèse, près de la place d’Italie. Son lit est près de la cheminée, elle y a mis un large miroir et je nous vois de profil, jouant la bête à six pattes : sa taille fine, ses seins qui se meuvent au rythme de mes mouvements, mes hanches qui claquent l’arrière de ses cuisses. Je me retire, elle s’effondre dans les draps en un rauque râle et j’asperge son cul.
    
    — Salaud, qu’elle me dit en un souffle.
    — Gosse de riche, que je lui réponds en me couchant à ses côtés.
    
    Nous reprenons notre respiration dans la lumière du petit matin. La musique de Paris se fait entendre : moto, camions, klaxons. Dans quelques heures, il y aura des tirs de lacrymos et de LBD, il y aura des cris et des rires, il y aura des mots contre les CRS et les élites qui nous gouvernent. Steph remarque mes yeux ouverts fixant le plafond :
    
    — Pourquoi n’es-tu pas venu plus tôt ?
    — J’étais occupé, désolé.
    — Tu viens spécifiquement pour la manif ?
    — Oui.
    — J’apprécie quand tu passes me voir…
    — J’aime passer te voir…
    
    Nous nous embrassons dans une belle ...
    ... étreinte que je me souviendrai toujours comme étant la dernière. J’ai toujours bien aimé Steph malgré tout. Je me lève et m’habille et tandis qu’elle est toujours nue au lit, je l’avertis une dernière fois :
    
    — Si on t’interroge, je suis parti vers 10-11 heures, OK ?
    — Oui, tu m’as déjà dit que j’étais ton alibi… me répond-elle en riant. Et je te rejoins vers midi.
    — Oui, suis les infos, mais on sera dans le septième, je crois…, lui dis-je en l’embrassant. Faut que je me sauve !
    — Sois prudent !
    — Comme toujours ! À la manière d’un héros de film.
    
    Je prends mon sac et déguerpis au plus vite. C’est toujours dans ces moments que la volonté flanche. J’aurais pu rester nu, au lit, à baiser avec Steph toute la journée. Nous serions allés chez le kebab du coin pour nous sustenter, nous aurions pris des bières, aurions pu écouter un film. Mais non, Steph étudie le journalisme et souhaite prendre de l’expérience. Elle s’encanaille avec un mec comme moi. Moi, je suis un militant qui fera la révolution. Rien de moins.
    
    *
    
    Avec des camarades, aujourd’hui est un nouveau jour de bagarres contre les CRS et autres agents infiltrés. C’est simple, on connaît qui sont les ennemis, tous ceux casqués et armés qui protègent l’État et ce gouvernement corrompu.
    
    Mais personne n’avait prévu ce qui se passerait. Nous n’avons pas eu le temps de nous organiser pour contre-attaquer. Nous n’avons même pas pu attaquer. Pourtant le plan était bon !
    
    Sur l’avenue des Gobelins, Marc et moi nous ...
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