Cousines - Histoires de Sexe

Cousines

... discrètement dans ma chambre. Au début, on s’est juste embrassés. Puis de fil en aiguille, nos mains ont dû s’égarer, je ne me souviens plus très bien. La chose dont je me souviens bien, c’est que nous n’avions pas fermé la porte à clé. Erreur ! Quand on a frappé puis ouvert sans attendre de réponse, nous étions enlacés nus sur le lit, Francine sur moi, nous embrassant à pleine bouche.

— Hoooohhh, cria Mimi en portant les mains à son visage ! Qu’est-ce que vous faites ? Ça, je cours le dire à maman…

Debout en un éclair, Francine nue comme un ver la rattrapa par le bras dans le couloir. C’est là que je mesurai l’ascendant de la cadette sur son aînée.

— Arrête Mireille ! Fais pas ta bécasse ! Viens ici. C’est pas si grave…
— Mais si c’est grave, tu te rends pas compte ?…
— Viens, rentre et assieds-toi.

Écarlate, Mireille obéit pourtant, extrêmement gênée de s’asseoir près de moi, nu également et toujours en pleine érection.

— Mireille, reprit Francine, réfléchis un peu. Oui, on est en train de se faire du bien. Jérôme me caresse et je caresse Jérôme. Et alors ? Il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
— Tout de même… Vous êtes tout nus, vous vous tripotez, c’est dégoûtant !
— Je peux t’assurer, Mimi, que ce n’est pas dégoûtant du tout. C’est parce que tu n’as pas essayé que tu dis ça. Tu crois peut-être que c’est mieux de se tripoter toute seule ?
— Mais enfin, Jérôme c’est notre cousin. On le connaît depuis toujours, c’est presque notre frère…
— Ah oui ? ...

... Alors tu m’aurais trouvée dans ma chambre avec un inconnu, tu n’aurais rien dit ? C’est ridicule. Justement, Jérôme, on le connaît et il nous connaît. On sait qu’il n’est pas méchant, pas vicieux, pas pervers. Moindrement que je gémisse ou que je pousse un petit cri, il arrête et me demande si j’ai mal. Il est très délicat. Et puis on se connaît tellement bien qu’on peut tout se demander l’un à l’autre, et tout apprendre du plaisir de l’autre.
— Ben peut-être, mais en tout cas, c’est pas bien.
— Ah oui ? Mais explique-moi pourquoi ? Donne-moi ne serait-ce qu’une bonne raison…
— Ben… Je sais pas, moi… vous faites des choses cochonnes… interdites…
— Tiens donc, nous voilà au couvent, maintenant, comme trois nonnes. Le couvent de l’Île de Ré, cherchez pas, c’est ici ! Tu te fous de moi ? Pourtant c’est toi qui me parles de garçons à longueur d’année, de copines qui « l’ont fait », et que toi tu voudrais bien, mais que tu n’oses pas. Vrai ou pas vrai ?
— C’est vrai, mais…
— Mais quoi ?
— Toi t’es trop jeune. Moi j’ai seize ans.
— Voilà, j’en étais sûre. C’est donc juste une histoire de jalousie. Que je le fasse avant toi, ça, ça t’emmerderait. Tu aurais voulu être la première, nous montrer le chemin. Tu nous as toujours fait chier avec ta supériorité de l’âge. Tu nous méprisais parce qu’on ne pouvait pas comprendre, on était trop jeunes, trop petites. Eh bien, désolée, on s’est débrouillé tout seul et on ne t’a pas attendue.
— T’es méchante, là, dit Mireille en commençant à ...