1. Cousines


    Datte: 21/11/2023, Catégories: fffh, jeunes, Inceste / Tabou vacances, plage, forêt, caresses, pénétratio, init, enfamille, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    Du plus loin que je me souvienne, nous allions en vacances à l’île de Ré. Pourquoi ? Je n’en sais trop rien. On m’a expliqué par la suite que les toubibs de l’époque conseillaient le bord de mer pour les enfants, qu’on avait trouvé l’endroit sympa et pas trop cher. Je pense pour ma part que ce dernier argument avait peut-être été le plus prégnant. Eh oui, l’Île de Ré dans les années soixante d’abord était vraiment une île, sans pont, et y séjourner restait abordable pour le petit peuple, vu qu’elle était habitée des mêmes gens, pêcheurs, agriculteurs, ou un peu les deux, avec quelques commerçants et artisans, des gens comme nous. Et beaucoup, pour arrondir les fins de mois, louaient des hébergements de vacances aux quelques téméraires acceptant de s’isoler avec eux.
    
    La qualité de ces logements était à la hauteur des exigences des estivants de l’époque, très basse. On cherchait plus un endroit pour faire dormir la petite famille et lui donner la becquée qu’un logement de « standinge » avec vue sur mer et tout le confort « modairneu ». Tout simplement parce qu’on ne pouvait pas se payer l’hôtel ni le restaurant. En somme, il ne fallait pas dépenser plus qu’à la maison, sauf le loyer qu’on avait économisé toute l’année en privilégiant les patates et les pâtes.
    
    C’est ainsi que nous occupions quelque chose qui avait dû être une grange, ou plutôt un bâtiment hippomobile, vestige de l’époque des moteurs à crottin. Car on retrouvait à gauche la grande double porte qui devait ...
    ... abriter la carriole, l’actuelle pièce à vivre, ensuite l’écurie avec ce genre de porte coupée en deux à l’horizontale s’ouvrant sur la cuisine, et enfin un espace qui avait dû être une forge pour ferrer les chevaux, seul endroit muni d’un conduit de cheminée et transformé en deux chambres. Le grenier devait permettre de stocker le foin et la paille, immense « dortoir » avec un escalier extérieur sur la droite. Un joli petit puits était carrément encastré au tiers du mur, avec un évidement en alcôve assez chouette, un trottoir pavé de pierres courait tout le long de la façade. Cet ensemble d’environ quinze mètres sur cinq se trouvait au fond du jardin des propriétaires dont il faisait l’angle, servant sur son grand côté de clôture avec le voisin et de l’autre avec un chemin qui passait entre de nombreuses parcelles potagères.
    
    Je pense que c’est à cause du vent que toutes ces parcelles étaient clôturées de hauts murs d’environ deux mètres. Une porte de bois donnait sur ce chemin qui menait directement à la mer, un kilomètre plus loin. Les propriétaires avaient aménagé ce bâtiment à moindres frais. Le sol était recouvert d’un linoléum verdâtre, les murs barbouillés d’un badigeon jaunasse, au grenier c’était un plancher sommaire de sapin grisâtre.
    
    Le tableau pourrait paraître déplorable et désespérant. Mais sous le soleil et avec la proximité de la mer, c’était quasiment le paradis, pour deux mois entiers ! Par quel miracle ? Ma mère avait un frère, également marié et papa de ...
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