Cousines
Datte: 21/11/2023,
Catégories:
fffh,
jeunes,
Inceste / Tabou
vacances,
plage,
forêt,
caresses,
pénétratio,
init,
enfamille,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... eut la mauvaise idée, en croisant sa grande sœur dans le couloir, de lui dire qu’elle allait écouter de la musique dans ma chambre, moi qui avais LE transistor. Les trois filles ont rappliqué, en chemises de nuit, assises sur mon lit. On écoutait le Top-50, le déferlement du rock et des nouvelles variétés qui balayaient d’un coup la musique de nos parents. Ma chambre était à l’opposé de celle des adultes, ma fenêtre ouverte donnait sur le chemin désert, on ne dérangeait personne. L’emmerdant, c’est que les deux frangines ne décollaient pas non plus. Enfin, Catherine abandonna en bâillant et Mireille la suivit de près en ordonnant à Francine d’aller se coucher. Elle me glissa à l’oreille :
— Tu m’attends ? Je reviens dans une demi-heure quand elles dormiront…
Elle est revenue, on s’est caressé encore, elle est repartie vers une heure du mat’. L’île de Ré c’est bien, mais nous aurions rêvé d’une île déserte, sans les frangines ni les parents. Un jour, j’ai proposé d’aller visiter Saint-Martin et le bagne de Vauban, la chanson de Ferré.
— Ferré c’est un anarchiste, s’emporta mon oncle. Je n’irai pas rien que pour ça…
— Non, mais on ira en vélo, Saint-Martin n’est pas très loin de La Noue.
— Sans moi, dit Mireille, tu vas trop vite, Jérôme. La dernière fois, je suis rentrée crevée.
— Moi non plus, pour voir un bagne, minauda Catherine…
— Alors on ira tous les deux, conclut Francine.
— Évidemment, ces deux-là, toujours à faire leurs coups ensemble, persifla ...
... Mireille.
— Mais viens avec nous, Mireille, rien ne t’empêche, c’est bien moins loin que les Baleines.
— J’ai dit non, c’est non.
— Bon, alors ne fais pas la jalouse.
Nous sommes partis avec nos sandwiches et nos serviettes de bain. Il fallait bien visiter Saint-Martin pour pouvoir raconter, à midi, c’était fait. Casse-croûte et retour par le Bois-Plage, parce que, comme le nom l’indique, il y a plein de bois. Et à cette époque, des kilomètres sans âme qui vive. Petit sentier sablonneux au milieu des pins, un endroit très tranquille pour étaler nos serviettes et se faire de multiples caresses de plus en plus affirmées. Elle m’a dit que les gens qui se faisaient du bien, normalement, s’embrassaient sur la bouche et avec la langue. On a essayé, et c’était bon, surtout nus et collés l’un à l’autre. Vers dix-sept heures, il a fallu penser à rentrer, à peine une heure de vélo, mais il ne fallait inquiéter personne. Ils n’étaient pas encore revenus de la plage, seule la porte de nos chambres n’était pas verrouillée, alors on s’est encore embrassé à pleine bouche en se caressant, un peu seulement, de crainte d’être surpris.
Ce qui devait arriver arriva. C’était pourtant un jour tranquille, mais un jour de pluie. Les parents étaient sortis faire des courses, qu’est-ce que ça mange quatre ados ! Mireille la bosseuse travaillait ses points faibles, bouquins sortis, Catherine la rêveuse bouquinait elle aussi, mais un roman à l’eau de rose. Francine en avait profité pour se glisser ...